07
Aoû
2008

Décidément le courage politique atteint des sommets vertigineux.

Après avoir provoqué un cirque pas possible sur la possibilité ou pas qu’il se rende à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympathétiques, le sieur Sarko avait fait passer sa décision de finalement y aller pour une preuve de sagesse. Comme quoi des fois les sourds ont du bol. Car à part le flouze, le pognon, le fric et le blé, rien ne pouvait motiver le soutien manifeste de la France à ces Jeux faussés dès le début : pas de sport juste de la propagande.

Alors quand on apprend hier que non seulement le petit président ne rencontrera même pas le Dalaï Lama en visite en France (sur ordre de l’ambassade de Chine qui dénonce une "ingérence" dans les affaires chinoises...) mais qu’en plus c’est sa femme, le premier drame de France, qui sera présente à l’inauguration d’un nouveau temple... en Hérault, on se prend à repenser à l’orchestration magnifique de l’envoi de Cécilia en Libye et son rôle de pion sur un échiquier médiatique parfaitement maîtrisé.

Décidément on ne nous épargnera aucune manœuvre.

© GED Ω - 07/08 2008

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