02
Fév
2015

Même si le visionnage de cette finale vaut bien le délicieux Chivas qui l’accompagne,

foin de patriotisme dissimulé derrière, on ne pourrait se foutre plus de la liesse nationale qui viendra si les français gagnent, et pareil des commentaires acerbes et opportunistes s’ils perdent, on se fout même de regarder (pour la première fois depuis des siècles) la première chaîne aux choix de programmes toujours dans le sens du vent, et encore plus des commentateurs je-sais-tout de service qu’on verrait bien sur le terrain pour voir au lieu de déblatérer nawak…

Ces derniers ne pipent pourtant mot que cette rencontre rappelle tout de même une fois de plus la terrible gangrène économique qui bouffe le sport. Même si l’équipe « qatarie » mérite les applaudissements grâce à des joueurs talentueux, est-ce que le collectif d’un pays ultra-friqué tel que celui de l’émirat-tirelire peut être composé au moyen d'un piochage habile de joueurs de l’élite handball étrangère et seulement quatre ressortissants du pays ? Et on se fout de savoir que les règles internationales - death-y-dément étranges - le permettent, le Qatar est abonné à ce genre de pratiques qui ne cache même plus un lobbying sans la moindre vergogne qui truste tout un tas de disciplines depuis des années, du foot aux échecs, le pays s’est d'ailleurs aussi payé des supporters espagnols, réputés suffisamment caliente pour mettre le boxon proprement dans les gradins...

Pour rester dans le même coin, l’Arabie Saoudite se verrait bien un jour organisatrice des Jeux Olympiques si les femmes voulaient bien concourir séparément au Bahrein voisin puisqu’on admet pas là-bas leurs tenues sportives en public e tutti quanti. On n'arrête pas le progrès !  

© GED Ω - 02/02 2015

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