04
Fév
2012

Les émissions, les débats, qui laissent s'exprimer des candidats plus pathétiques les uns que les autres

attisent une colère sans précédent chez les gens responsables qui comptent voter malgré tous les mensonges étalés à chaque seconde de cette campagne.

Car si les messages et les tons se veulent volontaires, la plupart des candidats ont déjà prouvé leur « valeur » en participant de près ou de loin à un ou plusieurs des gouvernements précédents. Les extrêmes qui se réclament de l'innocence politique (« on n'a jamais été au pouvoir, nous ! » et autres arguments d'une rare sincérité...) ne valent pas mieux puisque finissant toujours pas s'allier, encore une fois de près ou de loin, au gros candidat le plus proche politiquement. Même s'il est de bon ton de le nier énergiquement. Et je frise le fou-rire en pensant aux RIDICULES Boutin, Nihousse et Morin, marionnettes happées par l'aspirateur Sarkozy pour quelques paires de voix et traîtres à leur propre cause sous des prétextes en carton-pâte.

Le seul candidat / résultat qui n'est JAMAIS ridicule et toujours ignoré est le VOTE BLANC. On n'ose imaginer le score du seul vote utile à cette élection si on avait droit, pour une fois, à une vraie politique d'information non-inféodée à l'Etat ou aux partis. Les abstentionnistes sont des idiots, ceux qui décident de renvoyer TOUS les candidats dans les cordes pour cause de manque de confiance en une personne, en son discours ou son entourage, font leur boulot de citoyen. On devrait avoir le droit, je suppose même benoîtement que nous AVONS le droit de dire qu'il y en a plein le dos de voir les mêmes tronches se foutre du monde et squatter les médias pour au final ne rien glander ou servir exclusivement leurs propres intérêts et ou ceux de leur clan une fois assis dans le fauteuil de l'Elysée.

A force de souffler sur les braises, les mensonges incessants, les injustices quotidiennes s'apprêtent à déclencher une violente révolution après un rejet massif, et bien dommage, de la politique et la mort de l'implication de l'électorat dans sa mise en place et son SUIVI, quasi-inexistant à chaque fois puisque chaque faction efface l'ardoise de la précédente, on passa par exemple de la vague massive des emplois-jeune à l'élimination sauvage des postes au sein de l'éducation nationale. Mais ce n'est qu'un exemple, vous en connaissez tous un.

Pour ma part, rapport au début de ce texte qui menaçait de partir dans tous les sens sous le coup de l'exaspération, si le vote blanc n'est pas pris en compte à cette élection, JE N'IRAI PAS VOTER. Et ainsi pour les prochains scrutins. Les politiques courageux, ne serait-ce que pour une vision honnête de leurs propres image et impact, ne devraient être que d'accord. Si ce n'est pas le cas, qu'ils aillent tous se faire foutre.

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