21
Jui
2020

Pour la fête des pères, on a le droit de rêver, 

on aurait aimé avoir droit à un VRAI concert, dans une VRAIE salle avec un VRAI public qui sait pourquoi il est là. Pas d’incapables groupes de reprises qui squattent les terrasses, pas de scènes montées à la va-vite pour faire comme si, pas de scènes autorisées et d’autres interdites pour de sombres histoires de clivages, pas de revenants qui avaient bien fait de partir.

Comme le droit des Femmes, les mères ou les pères, la musique se fête tous les jours, pas opportunément, n’importe comment, parce que c’est une obligation du calendrier (un dimanche en plus, quelle bonne idée !). Mais pour pouvoir faire les choses correctement, il faudrait que soient rouverts les lieux qui se cassent le bol toute l’année pour faire venir des groupes sans être over-subventionnés, contrairement à tous ceux qui, par exemple, licencient, polluent et affament petit à petit le pays.

On n’a pas le même sens des priorités qu’un gouvernement richissime dont les « Fête de » sont de merveilleux hochets pour occuper les beaufs et les pousser vers les buvettes (c'est bon pour l'oubli). Alors comme ça les écoliers ou les cinéphiles, les clients de supermarchés ou des transports en commun seraient plus responsables que le public des concerts ? Quelle blague sans déconner, il n'y a malheureusement pas de quoi rire de celle-là, elle en laissera beaucoup sur le carreau. 

Thank you good night.

P. S. : Saint-Double vitrage, vraiment, si tu pouvais t’installer chez nous bientôt, ce serait le plus beau des deuxièmes cadeaux.

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