Aujourd'hui les hirondelles règnent en ce qui concerne la bande originale du jour
mais les tracteurs sont aussi sur le podium ; la vigne n'attend pas et le gel, les pluies et autres précédentes galères liées à un calendrier un poil contrarié imposent de se bouger rapido. Perso, à part filer un coup de main pour vider les fûts, on reste étranger, voire hermétique, à cette culture comme à celle de la chasse d'ailleurs, très répandue dans le coin. Pas la peine de proposer une ballade en 4x4, pas de gilet orange dans le placard.
Rapport à l'actu qu'on ne suit plus depuis death-embre qu'en lisant la une du journal fabuleux vendu à la superette du patelin, il se trouve donc des crétins pour moquer l'assaut des Français donné aux terrasses (les nouveaux réac' se veulent rebelles pour le moindre truc ces jours-ci, la simple contradiction du moindre fait transforme la fonction de commentateur de réseau en singularité, encore faudrait-il que quelqu'un les lût).
Mais quel plaisir de claquer son pèze en se faisant péter le caoua matinal, seul, au frais, avec la radio locale : chacun racontant sa vie un peu plus fort que prévu tout de même au cas où un public s'improviserait autour, la terrasse et ce charme fou renouvelé par chaque groupe qui se pointe quand un autre se taille, un peu comme les pigeons qui délaissent la place à bouffe vide pour s'envoler pour d'autres cieux.
Tiens, d'ailleurs, la patience de ce joli moineau doit être récompensée, un spéculoos, c'est mieux à deux.