Aïe, aïe, aïe, le football est passé par là, les conversations vont bon train mais il paraîtrait que l’on vote aujourd'hui…
On va donc aller baptiser la nouvelle carte d'électeur de bon matin avant de foutre le camp dans une campagne déjà guettée par les nuages noirs gâche-fête. Mais pour le moment, le programme des candidats n’est pas vraiment au centre des conversations, on sent bien qu’on ne sera pas nombreux à aller jeter du papier dans le container républicain. Mais alors, que faire quand la société est à ce point divisée sur l'acte ?
Un gros fusil chargé posé sur le bras, le patibulaire Clint marmonne :
« Le monde se divise en trois catégories :
- ceux qui par tradition, et par respect pour le cadre sociétal et ses us, trouvent inévitable de franchir le rideau de l'isoloir,
- ceux qui n'y croient pas (ou plus) et qui, pour faciliter la fabrication à l’arrache de leurs arguments perso, parlent d'inutilité ou de manipulation (ce sont les pires)
- ceux qui vont voter sans véritable conviction mais qui ne supportent pas de ne pas participer, quitte à le fustiger, au débat républicain. Ils ne sont plus les plus nombreux et commencent avec raison à ne plus voter que pour les locales, le reste n’étant que du vent. »
En gros, ne restent donc que les premiers à lever leur cul systématiquement, souvent du côté de la routine pour les uns et des partis extrêmes pour les autres (qui considèrent que puisqu'on ne les a jamais essayés, ils sont plus légitimes : encore faudrait-il avoir un programme, et d'autres arguments que les gueulantes et les menaces).
Ici, à partir de 1996 on a toujours soutenu les différents partis écologistes (les sérieux de préférence quand il s'en trouvait), c'est paradoxalement la seule voie qui ne devrait pas en être une puisque chacun, du sale facho au sale coco, devrait se sentir concerné par l’air qu’il respire, question de logique. Rassembler sous un chapiteau de carton-pâte une foule hétéroclite ne leur a jamais porté chance mais a fait des Verts des scientifiques (ils sont hyper fort en division).
Mortecouille, si on devait élire la plus belle photo de spaghetti, de petit chat dans un panier ou de rugbyman à poil, les urnes seraient pleines…
En vous souhaitant !
P. S. : ah oui, pardon, la solution, DÉMOCRATIE DIRECTE, bye bye l'État, fin des privilèges, regain d'intérêt pour la chose publique !
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