Pendant que dans un pays jouant la byzantine on ne connaît pas son Histoire et on fait des comparaisons indignes et écœurantes qui viendront hanter leurs auteur(e)s quand le temps sera venu, chacun(e) savait !
Chacun(e) savait !(Soon des sunlights la panique)
Loin de moi l’idée de te donner des leçons,
Laissons ça aux puissances bouffonnes du net,
Notre temps fat y célèbre la déraison :
Ne vois-tu donc rien venir ô futur squelette ?!
Cueille donc, guilleret, les roses de la vie,
Tant qu’aujourd’hui-le-court en laisse encore éclore...
Profite avant que tout ne soit brûlé, flétri,
L'hiver nucléaire ? L'été plus chaud encore !
Viens pas chialer, c'est trop tard, chacun savait,
Pas prêts, dans leurs yeux ils enrageront, tes gosses !
Ne demande jamais ni merci ni pitié,
L'incompréhension de tous sera féroce !
Bientôt là ne resteront rien que des décombres
Après des siècles de coupable jouissance.
Coupe les arbres bien ras, condamne ton ombre,
Montre bien l'étendue de notre aconscience,
Le vent ne stoppe plus que sur de faibles murs,
Cloisonnant les mêmes de cervelles d'enfants,
Ceux-ci, stupeur, recyclent enfin leurs ordures
Bien plus courantes, moins chères que le ciment...
Viens pas chialer, c'est trop tard, chacun savait,
Pas prêts, dans leurs yeux ils enrageront, tes gosses !
Ne demande jamais ni merci ni pitié,
L'incompréhension de tous sera féroce !
Ils ont brûlé les livres et créé des dieux,
L'Apocalypse approche, cultivent l’erreur,
Toute église pourtant sert d'abri frais aux vieux,
Du paradis perdu ne reste que laideur.
La vérité sort de la bouche des volcans
Mais le magma tout seul ne nous menace plus,
L'incendie est proche, son courroux si ardent
Regarde le soleil ne brille plus, il tue !
Viens pas chialer, c'est trop tard, chacun savait,
Pas prêts, dans leurs yeux ils enrageront, tes gosses !
Ne demande jamais ni merci ni pitié,
L'incompréhension de tous sera féroce !
La belle tronçonneuse a l'air fin au rebut,
Les casses de voitures dévorent les mers,
Il y a longtemps que l'eau a toute été bue,
Du pétrole qui reste, on ne pompera plus,
Car partir est un mot qui ne veut plus rien dire,
Quand rester est déjà pour eux tous un enfer,
Nature n'est, làs, plus qu'un vague souvenir
Le première couleur oubliée a été le vert.
Viens pas chialer, c'est trop tard, chacun savait,
Pas prêts, dans leurs yeux ils enrageront, tes gosses !
Ne demande jamais ni merci ni pitié,
L'incompréhension de tous sera féroce !
On élit des menteurs juste là pour l’oseille,
Toujours autant de faux prophètes au balcon,
A offrir à tous les monts et même les merveilles,
A faire s’encarter Tartempion le mouton
On a sacrifié l’art et avec tous les rêves,
Sacrifié le sport, rarissime était l’air,
Avant que Gaïa vit vitrifiée sa sève,
Elle reçut vos larmes à la saveur amère...
Mais viens pas chialer trop tard, chacun savait,
Pas prêts, dans leurs yeux ils enrageront, tes gosses !
Ne demande jamais ni merci ni pitié,
L'incompréhension de tous sera féroce !
Note du passé récent :
Le massacre continue, et creuse les tombes
Bédarieux, Béziers, Colombiers, Puichéric
Le grand coup de tronço ou l'effet d'une bombe
Pas moyen de s’unir et d'imposer le RIC ?
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