15
Oct
2015

Des embruns plein la gueule

à force d’attendre qu’une bouteille (celle du Bateau ivre ?) arrive de la mer. Et pourtant celle-ci en charrie des trucs, j’ai déjà les poches pleines de coquillages, avec une nette préférence pour les escargots, animaux définitivement étranges possédant des baraques encore plus bath et dingues que les richards de la côte.

Mais aucun message ne point ! A part peut-être du côté sonore, les vagues bercent tendrement un ventre rassasié à la soupe de poissons, qu’est-ce qu’on est bien ma mouette, mon goéland et moi sur notre « épi » rocheux N° 13 à chatouiller la plante des pieds de Neptune tranquillos à Palavas. Et on hurle dans la tête, pas dur avec un Colonel chargé dans le sang, un « mais vas-y, arros’ moi pauv’ tâche ! Envoie une vraie vague puisque chuis vissé sur ma caillasse ! »…

Mais non, rien n’y fait, ne reste plus qu’à attendre que ce petit con là-bas se fasse emberlificoter le goître par sa corde de cerf-volant à l’occasion d’une bourrasque ou que l’aut’ glandu avec sa poêle à frire tombe sur un obus de la seconde guerre.


Fiat boxon !!

 

14/10 2015