NUNC EST BIBENDUM : [FLOTTE] Vernière

[Publié à l’origine dans La Pieuvre du Midi N°69]

La promenade d’un buveur d’eau : un petit tour impromptu à l’usine de la Vernière (Les Aires)

C'est à la faveur d'une visite pédagogique organisée pour les groupes de gamins de La Ferme des enfants de Bédarieux (merci à Fred Garcia au passage) que l'on va prouver que OUI, l’auteur de ces lignes boit parfois de l'eau et, pour le prouver sans subterfuge aucun, il prendra sur le chemin quelques photos et notes retranscrites dans ce petit article.

D’entrée, après avoir revêtu un gilet jaune fluo qui ferait presque fondre les yeux des plus fragiles de bon matin, on part à la rencontre de la source dont l'eau arrive fort ferreuse. C’est par un procédé de filtrage qu’on soustrait ensuite ce fer puis le manganèse et du coup le goût change du tout au tout (en bon reporter, on a goûté avant et après pour vérifier). Mais l’eau est toujours plate quand elle se retrouve dans les immenses cuves argentées vues dehors, elle sera regazéifiée juste après.

Voyons ensuite la suite du circuit avec les bouteilles qui, parties d'un petit tube, sont formées à grande vitesse puis remplies et étiquetées, toujours à une cadence impressionnante, avant de passer au conditionnement final. Du liquide à la palette que vous voyez apparaître dans votre supermarché, nous avons vu quasiment toutes les étapes de transformation de la meilleure eau du monde (titre décerné en 2017 par le Concours International des Eaux gourmet).

A la vôtre !