25
Nov
2012

Juste pour enrailler la mécanique des dingues,
Employons donc des vers pour vous parler d'un cri
Le dernier, le violent, celui qui tape, dézingue
De la friche (en travaux) aux portes de l'infini
L'on connaissait les bouquins, fatche de foutraque
Ainsi que les rondelles, décédées ou vinyles
Voilà pas le méchant et vicieux coup d' matraque
Quand tu tombes au hasard sur ce putain de film
Œil du cyclone dis-tu ? Garde juste cyclone
Tout là-dedans gicle et pète un peu partout
Image son couleurs baisent et déraisonnent
En chœur, en tripes, quel boxon art-tripoux
Caser à cou d'lattes tout ça dans le bocal
Appuyer, appuyer, jusqu'à cogner l'écran
Les yeux en vomissent, c'est écrit et fatal
Sorcier Bolino ne rentre pas dans les rangs
Si les artistes de foire voulaient bien prendre note
Et éviter ainsi les arts contents-pour-rien
Les tuyaux de chantiers et les pulls qui clignotent
C'était mon dernier cri de quatre heures moins vingt...

[Spéciale Ged-y-casse au Dernier Cri]

Les mots-clés :