C'est d'abord traînés sur les rochers coupants
Que mes restes verront le soleil couchant.
C'est ensuite au sel que je mettrai ma peau
Roulant jusqu'aux vagues, hypnose par l'eau...
C'est grâce aux rafales que je voguerai
Funeste radeau ne cherchant qu'à couler
C'est vers le fond des mers que les poissons tirent
Mais c'est vers le ciel que les oiseaux déchirent
Des chairs écartelées, torturées sans fin
Un cadavre exquis comblera les faims
Et quand mes os brilleront, oiseaux, poissons,
Laisseront pieusement reposer au fond
Les pièces détachées, futurs fossiles,
Voici l'homme, il est mort et ainsi soit-il !
26/10/12, Front de mer, Le Havre, sous un soleil de Satan
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