04
Jui
2021

Aujourd'hui, comme les autres jours précédents finalement, on ne part pas pour raconter des histoires de vacances au soleil mais plus pour évoquer des revenants récurrents. Et des vivants !

Si quelqu'un me manque aujourd'hui, c'est bien mon copain Lucky, un grand bonhomme avec un cœur proportionnel sur la main comme on en fait encore quelques poignées en Normandie où quand tu es ami, tu le restes jusqu’à l’archi-bout. J’ai envie d'être dans sa cuisine, le voir préparer, roulée au bec, des harengs pommes à l'huile pour un inculte venu du Sud qui avait commencé son séjour sous la table, AK48 oblige.

J’ai envie de descendre sa bouteille de rhum et de lui laisser son rosé honni, d’écouter craquer un hard Seventies sur la platine (MOXY ?) et pis si coup de fatigue le lendemain, on ira prendre une tasse aux Voltigeurs, jouer quatre ronds pour rien et remonter dans la Mercos toujours pas millionnaires mais contents de passer du temps ensemble. « Avoir un bon copain, voilà c'qui y a d'meilleur au monde » comme le disait la chanson.

Tant qu'à y être si ça t’fait rien mon Luc, t’auras qu'à me poser chez les vivants, j'ai déjà pas une allure très jouasse en général, j’en profiterai, après un p’tit à Ma Dame (pourquoi Notre sans dèc’ ?!) pour passer m’requinquer chez ma petite acrobate Marcelle, elle me donnera peut-être un jus de fruit qui plante des clous dans le crâne du lendemain, mais qui, celui-là aussi, donne un peu plus de goût à l'amitié.

Vous me manquez ma chère Marcelle et, bien sûr, on l'a tellement déjà dit mais on le redit en français pour une fois :

Je t'aime Le Havre !!

Et si m’réponds qu’tu connais mieux, j’te répondrai « Non mais t’es dingu’ ?! »…

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