29
Jui
2021

Le football escompté n'est pas là en bruit de fond,

le stationnement, encore une raison de s'énerver, est plus à l'ordre du jour et c'est tant mieux quand, dans un village, parmi les habitants chacun a l'impression de posséder, mais aussi de connaître par cœur, de maîtriser chaque décimètre des rues et routes du coin. Sauf que c'est sur ce genre de déplacement que le plus grand nombre de cadavres s'empilent, preuves étant apportées quotidiennement, même dans une petite bourgade, avec tout le respect que je dois à Cessenon.

Par exemple, une amie a failli hier se faire écrabouiller par une dame « qui ne l'avait pas vue »  alors qu'elle était fort bien rangée sur un passage clouté ! Elle arrivait à une telle vitesse que de toute façon elle n'aurait pu l'éviter si mon amie Marie n'avait pas fait une formation secrète parmi les ninjas et n'avait pas bondi hors du passage en voyant le danger public débouler à toute berzingue.

Tout ça pour quoi ? Gagner deux secondes sur l'horaire alors que ce sont en cas de merde des années de taule qui t'attendent, loin de tes gosses, et accessoirement de celle ou celui qui partage ta vie, imbécile. Je conchiai il n'y a pas longtemps la solidarité (à laquelle j'ajoute toujours « mon cul ! » tellement ce terme ne signifie plus rien), c'est encore un exemple pour étayer la théorie.

Comme dans la vie en général, on est seul dans son habitacle quand la clé tourne dans le machin et met en route le moulin. Mon papa ne m'a pas appris grand-chose sauf le principal :

1, tu n'es pas tout seul sur la route,

2, le danger vient des autres, mais de toi aussi,

3, une cassette des ROLLING STONES dans l'autoradio peut sauver une vie,

4, un « va te promener » est la meilleure réponse à un klaxon. 

Bon sinon alors quoi, on colle des ralentisseurs casse-caisse à tous les coins de rue ?

Encore du béton !!!

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