InterviewsLes propos des interviewés n'engagent que leurs auteurs.
02
Aoû
2021
crust grindcore death thrash montpellier interview

[Écrit à l’origine pour le zine Akhatizine #2, gestation contrariée, refonte programmée, douleur qui ne passe pas]

Fer de lance du grindcore montpelliérain, MUTILATION OF MIND est un groupe habitué de nos colonnes (clique sur son nom !) à qui on n'avait pas encore pris le temps de poser quelques questions au sujet de son histoire et pourquoi pas de son futur : voilà qui est fait, bonne lecture !

Salut, M. O. M. est un groupe relativement récent, d’où est venue l’idée de former ce groupe sous ce nom ? Puisque nous voici sur papier et que les écrits restent, pouvez-vous éclairer les lecteurs quant au passé musical (chargé pour certains) du trio (non, pas le peintre). Vos anciens groupes se sont-ils croisés ou des affinités se sont-elles créées autrement, par exemple via le KJBi ?

Max : Salut Ged ! L’idée de départ du groupe, c’était de faire du grind. Du moins, pour moi. De faire un truc rapide plus orienté metal que la plupart des groupes dans lesquels j’ai joué. Et j’avais envie de faire la basse et le chant. Un soir bien raidos, après je ne sais quel concert au Black Sheep, je propose à Ben qu’on fasse du grind ensemble. Pour une fois, c’était pas juste des paroles de mecs bourrés ! Lui était straight à ce moment-là  je crois ! Comme j’aimais son groupe SEKATOR et que je voulais un bon batteur, c’était évident ! Et le nom, je l’avais déjà plus ou moins en tête. Ç’aurait pu être MUTATION OF MIND mais avec MUTILATION je trouvais que ça donnait un côté plus taré. Mon premier boys band, c’est DESTROY BUSTER, qui est toujours en activité si on en croit les réseaux sociaux ! J’y fais de la basse. J’ai aussi fait de la basse dans KAMIZOL, PHALANGES METALLIQUES et ZÖLDÏER NOÏZ. Sinon, je chante dans ALL BORDERS KILL. Il y a eu HUMAN NO aussi avec des membres de KAMIZOL, de GILBERT ET SES PROBLÈMES et de USA LA TUA RABBIA qui a duré six mois où je faisais la basse et où je chantais aussi pas mal. C’était du crust. On a rien enregistré, dommage. On s’est bien marré en tout cas ! Quand j’étais dans ZÖLDÏER, on a joué avec SEKATOR une ou deux fois et avec Ben on se voyait beaucoup dans les concerts, puis je les ai programmé au KJBI quelques fois ! Et avec Rémi, on se connaissait surtout parce que c’était un habitué du KJBI. Je savais qu’il grattait. Y me tannait pour faire un groupe depuis un moment, c’était donc l’occasion !

Rémi : J'ai vu jouer Ben avec SEKATOR et on a bu des coups. J'apprécie l'homme derrière les cheveux et le jeu de batterie dans la cuisine. Après j'ai rencontré Max au KJBI je suis tombé sous le charme du poète et plus tard en l'entendant jouer avec ABK j'ai craqué ! J'avais l'envie de remonter un groupe, chose que j'avais faite quand j'étais lycéen dans IN MEDIAS RES..., groupe de metal thrash ado où je me frottais à la composition. J'ai donc usé de mon côté relou (j'en ai à revendre), j'ai tanné les deux compères. Ils étaient chauds pour faire un groupe de grind. J’ai accepté même si c'est pas ma pitance favorite et que je lorgne les gamelles musicales de tout le monde.

Ben : Wesh Ged ! Je suis pas sûr que ce se soit réellement passé comme on me l'a vendu la toute première fois. J'ai rencontré Rémi et Max deux jours avant notre premier set. J'ai connu Max assez jeune à l'Up'n'Down, mon nez s'en souvient, je devais avoir quatorze ans quelque chose comme ça. J'ai commencé réellement à le fréquenter quand il jouait dans ZÖLDÏER NOÏZ. Pour le cas de Rémi c'est juste une histoire de mec bourré qui veut jouer avec ma bécane. J'avais vraiment envie de monter un projet plus rapide, plus violent que SEKATOR, il fallait que je blaste et que ça soit plus où moins à mi-chemin du grind et du death. Max m'a proposé de monter un projet grind pour pouvoir proposer d'autres premières parties au KJBI. On ne devait faire que deux dates. En deux mois on a pondu sept morceaux avec un set de quinze minutes. Apparemment ça a pas mal plu à notre auditoire donc on a continué, non sans tumultes entre nous trois, mais j'pense qu'on est un trio assez solide maintenant, HAVE FUN!

 

Avec le recul quel est votre regard sur la démo éponyme régurgitée en death-embre 2019 ? Sa production est franchement réussie pour un premier jet, et les titres efficaces. On n’aurait peut-être pas osé l’enchaînement Pedophile / Let's fuck to spread the love mais on suppose que votre public n’est pas (entièrement) composé de crétins. Petit retour sur les sujets abordés, la composition ?

Max : Chui très content de cette démo, c’est vrai que le son vaut bien plus qu’une démo de base. Les titres représentent bien ce qu’est MoM. Un mélange de thrash, de death, de grind et de crust. On n’a pas réussi à se cantonner qu’à un seul genre finalement ! Les paroles sont assez crues et tranchantes. J’y mets un brin de provocation, de subversion, de pessimisme, de cruauté, de désespoir, de folie, de sexe, de dépravation et d’horreur. Rien de bien original tu vas me dire. On reste dans la tradition de ce qui se fait. Mais de toute façon, je n’arrive pas à écrire des trucs positifs, ça m’intéresse pas. Pis c’est de la musique, ça permet de raconter des histoires, de l’imaginaire. On est pas dans le premier degré permanent, loin de là ! Et je suis fan de films d’horreur, de post-apo, de ciné Bis. Pour Pedophile et Let’s fuck to spread the love, c’était obligatoire de les mettre à la suite ! Les paroles de ces morceaux sont indéfendables oralement ! C’est vicelard et dérangeant mais on s’appelle « Mutilation of Mind » aussi ! Ce nom est une bonne excuse pour écrire des trucs immoraux ! Handcraft by sickbrains pourrait être un film Z bien dégueu, Drain my brain, un délire schizophrène, et pour Dystopian Society et Doomsday’s coming, tout est dit dans le titre !

Rémi : On mélange mes riffs et ceux de Max et si le trio aime, on garde le morceau. Max restructure, on trouve des breaks (sur le bon coin) et des fois ça devient des passages plus longs et on réessaye jusqu'à la répète d’après ou que la muse nous tombe dans les bras... Le but c'est d'abord de se faire plaisir et si on peut faire plaisir aux gens et dresser le poil de certains / certaines, bah c'est cool ! 

Ben : J'adore le son que Thomas (basse - DARJEELING OPIUM) nous a pondu. C'est réellement un de mes premiers enregistrements que j'apprécie (y'en a pas encore beaucoup à mon palmarès pour le moment!). Je me suis régalé à l'enregistrer avec les deux gusses. Les titres ont un peu évolué depuis qu'on les a mis dans la boîte, c'est aussi dû au fait qu'on les a enregistrés assez rapidement après notre formation, Max étant à balle dans le projet. Il fallait pas traîner à sortir du solide en masse et rapidement. C'est moi qui ai proposé la tracklist pour cet EP, c'était l'enchaînement qui me semblait le plus logique. Par chance, Pedophile et Let's fuck se sont enchaînés sur le CD. C'était pas prémédité mais je suis bien fier de ma connerie et le sérieux me semble un peu trop fade. On représente un style de non-règle alors pourquoi s'auto-censurer ? Si jamais ça marque quelques personnes, c'est toujours bon pour le marketing. On est là pour le business, POINT ! Pour ce qui est des thèmes des morceaux, Max fait vraiment le taf (je sais même pas ce qu'il écrit) j'ai une confiance aveugle en lui.

Si le groupe a autant la cote chez NK, c’est qu’on adore particulièrement le grindcore, le thrash metal et le punk crust, à la croisée desquels vous gesticulez joyeusement. NAPALM DEATH, DISCHARGE, TERRORIZER, SEPULTURA, sont des noms qui passent parfois par l’esprit, une école revendicative qui n’a pas pris une ride. Et nous vivons dans un monde de plus en plus parfait pour éprouver la colère. Ce sentiment est-il le carburant nécessaire pour composer de jolies petites (nail-)bombes ? L’homme en son essence est-il l’oiseau projeté dans un trou noir, qui plus est par lui-même ?

Max : T’as visé dans le mille avec ces quatre groupes ! Ça tabasse et ça revendique ! Génial ! Loin de moi l’idée de leur arriver à la cheville mais évidemment que ce sont des inspirations autant pour les textes que pour la zik même si on chante peu de trucs politiques. J’ai des textes un peu barrés aussi que je chantre disons « plus légèrement ». Mais effectivement, j’ai beaucoup de colère en moi et quand tu fais de la zik énervée, bah tu l’envoies avec. Dans Dystopian society, j’y passe ma frustration de constater à quel point tout ce que nous faisons est contrôlé et comment on nous dicte notre bonheur. Sinon, pour la suite, on a trois nouveaux morceaux dont l’un où je m’imagine en un radical terroriste anti-capitaliste et un autre où je crache ma haine du pouvoir politique. Et en live ça fait du bien à chanter !

 

Comment l’idée d’un split avec les excellents BOOM (disons en sommeil en ce moment…) est-elle venue, outre les dates que vous avez partagées ? En quoi vous êtes-vous sentis en phase pour partager ce projet ? Au passage la chose, sûrement pas pressée à plus de 500 exemplaires (?) est-elle toujours disponible pour les indécrottables retardataires ?

Max : Ça s’est fait simplement et avec tendresse ! C’est l’amitié entre Daweed et moi qui a fait que ce split existe. On s’est connu à l’époque où il jouait dans FATAL NUNCHAKU et moi dans DESTROY BUSTER. On a dû se voir à Mauriac City Crust la première fois. On se croisait souvent entre là-bas, Toulouse et Montpellier puis on s’est perdu de vue pendant un moment jusqu’à ce qu’on se recroise aux Pavillons à Toulouse. Avec lui tu te fends toujours la gueule ! Un putain de type ! Et avec Mimi, on a aussi joué ensemble quand j’étais dans PHALANGES et elle dans TOL ERESSEA. Philippe Crust avait fait venir RHINO SURGERY de Suède et on avait fait trois dates ensemble. On s’était bien marré aussi ! Après, je me suis retrouvé à jouer assez souvent en peu de temps avec BOOM, que ce soit avec ABK ou MoM. Donc pour le split j’ai pensé direct à eux ! Ben et Rémi étaient OK. J’ai donc demandé à Daweed et y se trouve qu’ils avaient quelques morceaux déjà prêts. Ça s’est donc fait assez rapidos ! On l’a sorti en 300 exemplaires grâce aux labels que Daweed a trouvé à 90 % et un auto-financement pour le reste. On devait faire une tournée BOOM / MoM en juin 2020 mais y’a eu ce putain de confinement… Ça aurait été la première tournée de MoM bordel !

Ben : Bravo les gars, mais malheureusement je suis obligé de vous annoncér qu'on n'a jamais partagé de dates BOOM / MOM... Le split s'est fait en prévision d'une tournée en mai 2020 et pas en juin. Grosse déception pour moi mais j'm'y suis fait. Depuis on n'a toujours pas reprogrammé ça, je ne sais pas si c'est encore possible. Les copies qu'on avait de dispo sont presque toutes parties pendant les concerts qu'on a fait depuis juin / juillet dernier. En tout cas c'est un grand plaisir de le partager avec BOOM et super surprise quand j'ai vu leur artwork en ouvrant le magnifique colis que Daweed m'a remis.

On note sur votre face des compositions (au nombre de deux) plus chiadées / alambiquées, un poil plus longues, dardez-vous vers le progressif ? Plus sérieusement, les dates accumulées vous ont sûrement inspiré un tas de nouvelles choses, une fois encore, peut-on en savoir plus sur la conception musico-textuelle ? On note en tout cas que Thomas a encore fait un super boulot sonique !

Max : Ouai t’as raison ! C’est un poil plus complexe ! C’est Rémi qui m’emmerde avec ses riffs un peu néo-jazz ! Pour le coup, les riffs couplet refrain du morceau « The Beast » sont de lui. Par contre le riff punk du pont, j’ai dû l’imposer pour qu’il y ai une touche oldschool ! héhé ! Ba ouai, hors de question de faire du néo-mes couilles-chai-pas-quoi ! C’est une discussion qu’on a eu lui et moi. Lui c’est une usine à riffs, du coup y’a à boire et à manger dans ce qu’il envoie! Y te sort des trucs Power metal, death Prog … Il est ouf ! Que nenni ! On s’est mis d’accord pour qu’à l’avenir il garde ces riffs-là de côté pour un autre projet. Je préfère des trucs plus directs, c’est mon côté punk ! L’autre morceau, c’était à peu près pareil je crois.

Les riffs couplet refrain sont de lui et j’ai ajouté le riff « sepulturesque » d’avant-solo. Pour les paroles, je me suis rematé le Loup-Garou de Londres que j’ai re-surkiffé et j’ai écrit « The Beast ». Et « Explosive Cocktail », c’est une histoire personnelle qui aurait pu mal tourner. J’avais mélangé trop de drogues et j’ai failli me retrouver dans un fossé totalement déshydraté en repartant d’un technival il y a 20 ans. J’étais à la sortie d’un patelin en pleine nuit sans flotte en train de marcher en tendant le pouce. J’étais au bout du bout, j’avais des hallus auditives, j’avais la sensation de sentir ma colonne se décalcifier. J’étais à 2 doigts de m’allonger dans un fossé et à ce moment-là, les potes avec qui j’étais allé au Tekos 2 jours avant et qui devaient rentrer seulement le lendemain sont passés sur cette route. Comme je les ai remerciés putain !!! Pour ce qui est du son, Thomas a géré encore mieux que sur la démo, il a grave progressé ouaiS ! C’est le 4e membre !

Ben : C'est la dictature de Max ce groupe. J'ai pas vraiment mon mot à dire, je joue ce que le Roi m'ordonne de faire et je la ferme.
Un peu pareil que le EP pour le contexte de l'enregistrement, l'envie de production et tout de suite. Merci encore Thomas! Et a Arnaud pour notre artwork (voir Max pour les contacts).

Il s'en est passé des choses depuis la dernière date du groupe, avez-vous néanmoins continué à répéter ou composer à distance ? Si oui, peut-on s'attendre à des changements ou gardez-vous le même cap pour une éventuelle prochaine sortie ? Une situation pareille n'a pas dû manquer d’inspirer de nouveaux textes, en tout cas on est pressé de lire ça !

Max : Après le Split, y s’est passé des trucs malgré le ralentissement de la vie en général. Quelques concerts avant-covid, puis dans l’été on a pu se retrouver 4 jours chez une copine dans le fin fond de l’Aveyron. On pouvait y jouer à l’heure qu’on voulait. Y’a 4 morceaux qui en sont sortis. La même semaine on a enchaîné sur 3 concerts. Le 1er chez Adeline et Baf en Aveyron, le 2e à l’In Extremis Fest 3 dans le Puy de Doom et le 3e en Haute-Loire à Laussonne’ gelès au festival Désordre Rural. On a fait de bons concerts et des supers rencontres ! Puis y’a eu 4 ou 5 dates entre la Charente Maritime, la Lozère, l’Aveyron encore et une à la Taf pour accompagner nos potes de VIOLENTOR. Première et dernière expérience d’un concert avec public assis ! On a 6 nouveaux morceaux, 3 déjà enregistrés pendant la session du Split et 3 de la session en Aveyron. Mais on n’arrête pas de les remanier déjà parce que j’aime bien qu’on essaie plusieurs structures avant de finaliser et aussi car y’avait trop de riffs power-groovy à Rémi qu’on a du virer pour aller vers du plus efficace. Et pour les textes, comme je suis un gros fainéant et que je dois écrire pour 2 groupes, pour l’instant, c’est dans All Borders Kill que j’ai écrit des paroles tournées vers l’actu.

Ben : J'ai eu pas mal d'occasions de jouer l'an dernier malgré le contexte, j'attendais que ça, pouvoir rejouer et frapper mes fûts devant du publique. J'ai pris mon pied avec Rémi, Max, Alex et Fab de SEKATOR. J'ai même eu l'occas' de jouer avec les 2 groupes, ça fait durer un peu plus le plaisir ;). Merci à tous ceux qui continuent d'organiser des concerts dans les meilleures conditions!
On a quand même été bien freinés à deux reprises avec tous les événements, et autres accidents annuels que je m’efforce de perpétuer de façon très assidue. On bosse toujours, on fait des dates, on fait nos vies. Je sais pas trop à quel rythme les concerts vont continuer, mais on compose. Je sais pas quel prochain type de support on va sortir mais ça devrait pas traîner non plus.

On pourrait peut-être en profiter pour faire un enchaînement sans transition d'une classe folle, la situation n'ayant pas épargné le KJBi dont Max est un des piliers historiques, peut-être peut-on revenir sur ce que l'on pourrait faire pour aider la structure ?

Max : Je ne m’en occupe plus depuis + de 6 mois, mais j’en suis toujours proche donc je peux te dire que le soutien des gens a été vital pour que le Kjbi existe encore aujourd’hui. Y’a eu une cagnotte en ligne, y’a eu des dons bien conséquents de potes, et d’assos et aussi le proprio qui leur a fait de sacrés ristournes de loyer. Il y a eu 2 concerts acoustiques à l’extérieur, 2 autres à Puisserguier. Je pense que ça les a aidé pour lever un peu d’avance pour les loyers. Des groupes répètent là-bas, notamment MoM, Terror Shark, SEKATOR, Le groupe du lundi … Mais aujourd’hui avec les nouvelles impositions de l’autre grosse merde et de son gouvernement, y’a encore du souci à se faire !

Ben : On en a gros !

Puisque les ineffables lecteurs de cette publication savent désormais qu'il est indispensable de commander tout ce que le groupe a en stock, pouvez-vous nous dire ce qui est encore disponible ou éventuellement qui peut nous les fournir ?

Max : Le moment promo ! Alors ! Y nous reste le CD demo 7 titres et le Split 7’ BOOM/ MoM. Le CD seul est à prix lib’, le split à 6 euros et le tout c’est combien tu voudras !

Me contacter via mom@mailoo.org

Et pour le split seulement, c’est avec les labels qui l’ont co-produit qu’il faut voir ! Les voilà :

Malammòre, Repulsive Medias, Creepozoïd Productions, Distrozione,  The-Attack-Of-The-Degoulinous-Lombricus-Records Records, Aktiver Ausstand In Plastik,  Bisounours Prod, Don't Trust The Hype. 

Si vous avez des scoops ou des dates à faire connaître, c'est le moment car je vais marcher, la canne n'en peut plus de rester posée contre le mur, à bientôt sur la route

Max : tu veux du scoop ? Merkel et Obama sont frère et sœur. Y sont du même père. C’est tout ce que je peux te lâcher comme info.

Maintenant un truc peut-être plus vérifiable, c’est qu’il nous reste deux dates en août : le 7 à Bois dans le 17 et le 14 vers Anduze. Mais comme y’a pas d’infos sur le net, si ça se trouve je les ai rêvées et tout ça devient complètement imaginaire ! On ne sait plus quel mensonge croire ! Putain chui paumé, filez-moi ma camisole ! Et à bientôt sur la route j’espère aussi ! Merci Ged, merci Nawakulture !

P. S. : denier forfait repertorié ci-dessous

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