Chroniques CD
17
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Leur « je dynamite, je disperse, je ventile » à eux ?

En tout cas, UNSANE tape fort avec ce troisième album. Très fort. Le line-up Chris Spencer / Dave Curran / Vincent Signorelli est en place et s’entend visiblement très bien pour ne pas faire de quartier. Tant mieux. L’alchimie hardcore / noise rock version coup de marteau dans la tronche fonctionne à tous les coups, de l’introductif Scrape (quelle baffe !) à Swim (imagine-toi entre le fameux marteau et l’enclume…). Et quand un harmonica vient taper l’incruste sur Alleged, c’est pour ajouter encore un peu plus de blues à une ambiance générale déjà sombrissime (Out et ses mélodies tordues lourdes de menace, le groove de sirène d’ambulance de Can’t see…), encore plus d’acide à un magma sonique (comme ne pas imaginer un volcan qui t’explose à la tronche à l’écoute d’un Blame me intense et diaboliquement groovy à la fois ? Ou d’un Get off my back fort doomy avec sa basse aux cordes barbelées ?). Douze morceaux ramassés, compacts, massifs, pour une bombe de noirceur au gros son qui ne peut laisser personne indemne, comme la plupart des disques des new-yorkais que Nawakulture considère depuis des siècles comme des demi-dieux.

Le clip de Scrape pour les nostalgiques :

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