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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : Trinita et Starsky contre les méchants
Scénar : des hommes armés et bien informés s'introduisent dans une usine et cassent un coffre pour en récupérer le contenu mais une fusillade éclate soudain avec le gardien, le survivant se rend ensuite chez le directeur de l'usine pour compléter son butin : le SR-712, un réacteur à haute poussée boosté par un carburant solide révolutionnaire, et son mode d'emploi ont été subtilisés, Coplan a pour mission de les récupérer en commençant par aller rendre visite à une fille qui avait déjà compromis un de ses anciens collègues et amis qu'il finit d'ailleurs par aller voir. Le moins que l’on puisse dire est qu’il est mal reçu mais par d’autres biais, la piste vers les trafiquants le mène dans un laboratoire secret de développement de photos doublé d’un dépôt d'armes, dommage qu'il se retrouve soudain enfermé dedans avec ses hommes ! Qui se cache donc derrière cette étrangère affaire dont les protagonistes tombent comme des mouches ?
Sept ans après sa première adaptation du personnage de Paul Kenny 1, Maurice Labro choisit l'acteur havrais Dominique Paturel pour incarner Francis Coplan. Trois épisodes et déjà trois acteurs différents. Dominique Paturel se défend bien (les scènes de combat montrent un type qui a bien bossé son judo) et n’a aucun mal à éclipser son prédécesseur américain Ken Clark en adoptant un jeu aussi athlétique mais bien plus subtil, moins viril à tout prix (même si, death-y-dément c'est un trait commun dans la saga, lui aussi peut être violent avec les femmes, même si le scénario laisse penser qu’elles le mériteraient de par une éternelle ambivalence vis-à-vis des « gentils »…) ; il garde aussi une certaine morgue de tous ces agents secrets occidentaux qui se croient tout-puissants mais la tempère, la rend évitable dès que la situation le lui permet. Et cette voix qu’il a prêtée ensuite à tant de personnages fait de Paturel un personnage particulièrement attachant.
Filmé en un noir et blanc logique, la coproduction franco-italo-belge Coplan prend des risques offre côté traditions moins d’exotisme mais toujours une magnifique blonde (la déesse Virna Lisi tout de même !), de la course-poursuite (entre autres à Aix-en-Provence), une bonne grosse scène de bagarre entre deux wagons de train (avec les décors qui défilent, c’est toujours rigolo), certains hommes de main qui seraient plutôt des hommes de bras (quelle baraque que cet Henri Lambert, on aurait pas aimé s’en manger une, même feinte sur le plateau !), un décor de cave similaire à celui dans Le Fauve est lâché (avec même une porte secrète dis donc !). Rien de très original en somme mais un bon petit exemple de film d'un courant alors très à la mode au milieu des années 60. On parlait de voix un peu plus haut, citons tout de même dans les hauteurs de l’affiche la présence du grand Jacques Balutin, autre doubleur de génie pendant des lustres.
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