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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Time to kill !
Typiquement le genre de cri du guerre que l’on attend toujours d’une machine de guerre qui a death-y-dément trouvé avec Sid Falck le tabasseur de fûts idéal pour son heavy / thrash sombre et mélodique, ponctué de nombreuses parties sabbathiennes qui écrabouillent tout (Time to kill, Playing with spiders / Skullkrusher, Who tends the fire…) mais aussi - beaucoup moins - d’accélérations frénétiques (Elimination, E.vil N.ever D.ies…). Certains morceaux ont passé avec brio l’épreuve du temps pour devenir des classiques du genre, Elimination en tête (qui sera le single de l’album) mais aussi le punkoïde I hate you ou Nothing to die for.
La production puissante (Terry Date, connu pour son travail ultérieur aux côtés de METAL CHURCH, FIFTH ANGEL, LIEGE LORD, SANCTUARY ou THE ACCÜSED, a aidé le groupe en ce sens) permet d’apprécier tous les détails et la voix si particulière de Bobby « Blitz » Ellsworth se fait comme toujours une joie de déchirer le silence de ses cris stridents. La couverture, signée par les artistes comics Steve Fastner et Rich Larson, est très chouette dans ce genre qu’apprécient plus habituellement CIRITH UNGOL et consorts.
Dans la lignée des albums précédents 1 chez qui on constate un crescendo au niveau technique de composition, The Years of decay est un sacré bon album de plus à mettre au crédit du groupe. Malheureusement, on ne saura jamais trop pourquoi puisque chacun accusant l’autre d’être le méchant de l’histoire, OVERKILL « perd » ensuite son guitariste et membre historique Bobby Gustafson. La qualité générale du prochain album s’en ressentira-t-elle ?
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Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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