Chroniques vinyles
15
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

S’il on pouvait considérer, malgré toutes ses qualités,

que le premier album éponyme de SAXON 1 présentait quelques signes de timidité, il n’en est rien de ses conquérants successeurs sortis en 1980 : Wheels of steel (en mai) dont nous avons déjà causé et Strong arm of the law (en septembre).

Un « bras armé de la loi », jouant sûrement de la batterie tant celle-ci règne sur l’hymne absolu Heavy Metal Thunder, une méga tuerie de hard & heavy speed poussé à fond par la voix géniale de Biff. La série de mandales ne s’arrête pas là, To Hell and back again est du même tonneau, les enchevêtrements mélodiques, le tempo d’une section rythmique sur le sentier de la guerre, argh, voilà de quoi se désarticuler soi-même en secouant la caboche. Strong arm of the law baisse d’un ton au niveau vitesse mais se révèle lui aussi irrésistible avec son boogie prolo et rentre-dedans, Taking your chances reprend le chemin de la bastonnade en symbolisant par le rythme une balade nocturne en bagnole, on se voit bien vitres ouvertes balancer ça à donf dans l’espoir de déchirer le lourd voile du non-jour.  

Tu crois que la face B calme le jeu ? Pauvre fou, 20,000 FT, un autre hymne à la double grosse caisse, démarre pied au plancher (mais pour une fois pas celui des vaches) et déclenche à son tour ce drôle de remplissage d’énergie qu’effectue toujours chez nous l’ultraditionnel hard’n’heavy. Hungry years, encore un boogie mais plus mid-tempo, n’est pas aussi définitif, Sixth form girls non plus même si la paire comporte la majorité des éléments indispensables au headbanging, mais le final sur Dallas 1 PM est simplement terrible, il y a de l’émotion dans cette mélodie magique, et une putain de tension dans ce jeu de basse qui claque, et que dire sinon que Maître Byford excelle dans la vocalise hard gorgée de feeling, rappelant parfois via cette particularité le malheureux Bon Scott mort en février 1980. Un album excellent, et pas le dernier d’une belle série.   

Pochette ouvrante sur tout un tas de photos.

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