|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Là où un GUNS N’ ROSES nous avaient cuisiné de bien tièdes spaghetti pour faire attendre le chaland,
en tout cas c’est comme ça qu’on l’avait vécu avant la catastrophe qui mena le groupe dans le mur, avec SLAYER, un album de reprises sent, attention oxymore, la sérieuse récréation : hommage aux racines et influences du groupe + essai (raté) d’en faire un album de SLAYER à part entière.
Et le choix des morceaux dénote un méchant penchant pour le hardcore punk américain (VERBAL ABUSE, T.S.O.L., MINOR THREAT, D.I., DR. KNOW, D.R.I. mais aussi les ancêtre des STOOGES dont le célèbrissime I wanna be your dog se voit customisé en un I'm gonna be your god) mais les fabuleux anglais de GBH ont aussi droit à leur électrocution (Sick boy, aaargh !).
C’était mal connaître SLAYER si on pensait qu’ils ne livreraient pas à l’occasion une paire de surprises en sus : deux morceaux de PAP SMEAR (projet parallèle avorté du milieu des années 1980 de Jeff et Dave en compagnie de Rocky de SUICIDAL TENDENCIES) sont aussi au menu, ainsi qu’un INÉDIT de SLAYER, Gemini, passant d’une tempo sludgy sinistre et écrabouillant à un final à la vitesse de croisière habituelle !
Tout ça ne vaut clairement pas un « vrai » (et bon) disque de SLAYER mais c'est un bon défouloir une fois balancé à fort volume. On s’amuse comme on peut, les auditeurs comme les stars.
[Le très bon Wes Benscoter est revenu pour poser des illustrations, comme sur le précédent - et décevant - disque Divine intervention]
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.