Fanzines
12
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Oulah, gros bébé que ce troisième numéro,

plus de cent pages et des tonnes de textes à lire : le retour de la rubrique Thoughts of a neutral mind, d’innombrables interviews (MORTICIAN, GOD MACABRE, IMPETIGO, EXCRUCIATE, DARKIFIED - mais aussi MARDUK qui partagent à l’époque le même batteur -, PHLEGETON, ANATOMY, GRAVE, SIGH, SEPULCHRAL, THERION, MASTER’S HAMMER, DEATH SS, VITAL REMAINS, BLOOD, MISERY, Necrotomy zine, LIBATION, CATACOMB, CADAVROSITY, OCCULT, PAN-THY-MONIUM, SHUB-NIGGURATH, MORDOR, TORMENTOR, DEADLY DISLOCATED, FRAYEURS, SINISTER, VISCERAL EVISCERATION, DISEMBOWELMENT, AMORPHIS - avec un tour de page signé Chris Moyen -, MISANTHROPE, PUTRID OFFAL, BURIAL VAULT, la seconde partie de l’interview de KORSAKOV entamée dans le deuxième numéro 1, MYTHIC, SORCERY) le long desquelles l’équipe insiste méchamment, comme si la couv’ avec DARKTHRONE désormais total BLACK et le quatrième de couv’ avec PROFANATICA n’étaient pas suffisamment explicites, sur le satanisme supposé de certains qui s’empressent de démentir (sauf IMPALED NAZARENE, NECROMANTIA ou ABRUPTUM), d’articles / bios (CARRION LORD, AWAKENING, SUPPURATED FETUS, ETERNAL DARKNESS, REPUGNANCE, BEYOND BELIEF, DAMNATORY, IMMOLATION, SATANIC DEATH, APROCTOUS, PURTENANCE, SADIST, SENTENCED, INVOCATOR, NASFERATU, CARDIAC CEASE, GUTS, MORTUARY DRAPE, GOREFEST, NECROTIC MUTATION, BESTIAL SUMMONING, ACHERON, POSSESSED, CREMATORIUM, LULLABY, MIASMA), un scène-report sur la Hollande, des live-reports (MASSACRA / SAMAEL à Marseille, CANNIBAL CORPSE / LOUDLAST / MERCYLESS / CATACOMB à La Seyne-sur-Mer) et évidemment un article sur le satanisme (Into the Pandemonium).

C’est un peu souvent les mêmes questions qui sont posées mais certaines réponses sont assez drôles avec le recul puisque quasiment tous les interrogés parlent de la mort prochaine du death metal devant le phénomène de mode croissant : ils seront exaucés, mais jamais totalement. Autre fait notable grâce à de très nombreux flyers, l’importance des labels français dans la promotion death / black : Infest, Virulence, Thrash, Corpse Grinder, Osmose, autant de noms et de sorties qui font encore regretter une époque que tout le monde semble avoir vécue aujourd’hui, à l’heure où la mythomanie règne sur les réseaux. Passons, chacun sait où il en est avec ça. Encore un document historique pré-black metal invasion.

104 pages photocopiées.

1 A propos des numéros précédents, voir Stregoica N° 1 (Satan Gestapo / Astaroth - 1990) et Stregoica N° 2 (Satan Gestapo / Belial / Curriculum Mortis - 1991).

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