24
Avr
2019

Non, rassurez-vous, on ne va pas se mettre aux larmes de crocodiles

toujours promptes à couler façon torrent général lors du décès d’une célébrité.

Si on n’a ici jamais vraiment été fan ultime de Dick Rivers, on se doit de lui reconnaître une persévérance de chaque instant que peu ont eue face au mépris d’une partie des journalistes de la pseud’haute quand d’autres récoltaient toujours autant de pages de couverture.

Né à Nice en 1945, Hervé Forneri adopte son nom de scène, inspiré de celui d’un rôle au cinéma de son idole Elvis Presley et entame au tout début des années 1960 une carrière d’abord en groupe avec LES CHATS SAUVAGES puis à partir de 1962 tout seul sous son nom.

Il réalisera ainsi plus d’une trentaine d’albums, passera par les hauts et les bas inhérents à toute carrière au très long cours (soixante ans en 2020 !) mais restera toujours, contrairement à ses concurrents directs, le plus fidèle possible à ses racines blues et rock’n’roll.

Le chouette souvenir que nous gardons d’un des derniers concerts de Dick Rivers chez nous (voir DICK RIVERS [Fra] + LES KIDNAPPERS [Fra] à Saint-Jean-de-Védas, Secret Place le 19/05/18) n’est pas près de s’effacer malgré les a priori que nous conservions, comme beaucoup, à propos de ce grand bonhomme.   

Putain de crabe, encore et toujours !

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