Le guide du Kroût'Hard
06
Aoû
2018

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Parfois, on se demande si ce n’est pas une histoire de look…

Peut-être que les cheveux longs et les T-shirts destroy donnent l’impression que celui qui les possède est un abruti sans goût et muni, ô joie, d’un portefeuille extensible. Par ailleurs on nous dit souvent « ouais t’es trop gentil dans tes chroniques, moi je mettrais 0, c’est de la merde » etc. Partant du principe que chaque personne, à part les cherche-noises, ne mérite le mépris quand il travaille, si sa fonction est dirigée vers le public, il s’expose à la critique. Et là, pas d’hésitation, nous avons été pris pour des pigeons. Ou bien pire.

D’abord si la salade est copieuse, on peut beaucoup mieux faire pour le nettoyage des composants : les champignons craquent sous la dent avec la terre, la salade est plus jolie quand elle n’est pas marron et, euh, que fout cette pâte sèche et tordue au milieu ?! Dans le menu, la pizza fait vingt centimètres de diamètre et la pâte de ce gâteau d'apéro est très fine et pas du tout cuite au milieu, le mot « régal » est à proscrire immédiatement pour l’amateur. Les moules d'en face ne sont pas ébarbées mais bonnes d'après leur bourreau, les frites aussi mais tristement très peu nombreuses à l'appel. Devant le choix entre deux piteux desserts (melon ou fromage blanc, waw) = café et cassos.

On essaiera d'oublier l'adresse ; avec un personnel aussi - hyper - nombreux et un tel pignon sur rue, on mérite de bouffer correc’, même (surtout ?) avec un « menu » aussi simple. On ne prend pas plaisir à descendre les gens ici (fais un tour sur le site, ça t’instruira) mais il y a des limites ici tragiquement franchies.

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