Chroniques concerts
28
Nov
2015

LEEWAY, ça ne rajeunit pas !

Et il ne sera pas dit que l'on passera à côté de la chance de voir ça chez nous même si le « show » d'Eddie, chanteur du groupe et seul survivant du vieux line-up, ne présage pas forcément un set 100% hardcore. 

Mais tout d'abord c'est HOW IT WORKS de Béziers qui ouvre, on constate que le chant masculin restant fonctionne un peu mieux que la fois précédente (voir FIRST BLOOD [Usa] + HOW IT WORKS [Fra] + FARTHEST THEORY [Fra] à Saint-Jean-de-Védas, Secret Place le 07/08/13), dommage que le groupe reste statique car l'ossature des morceaux est plutôt costaude, manquant juste un peu de rebond pour accrocher un public déjà pas super motivé, on doit être 26... Les parties les plus speed sont évidemment les plus intéressantes pour un sauvage, beaucoup moins que les reprises dont on n'est pas très friand ici.

 

LEEWAY ou plutôt, donc, THE EDDIE LEEWAY SHOW, surprend d'abord par un premier morceau horrible mais la suite convainc plus même si on n'atteint pas vraiment l'extase totale. « I'm my own roadie » s'amuse le chanteur en courant chercher un bout de gaffeur pour fixer son micro, c'est vrai qu'on sent un truc de potes, bon enfant, avec des morceaux de pur hardcore entrecoupés de compos presque fusion franchement pas épouvantables. Eddie passe son temps à rappeler que ce n'est pas LEEWAY qui joue mais son occase de chanter ce qu'il veut, sans pressions ni galère, c'est honnête même si ce n'est pas très malin de mettre le logo si gros sur les affiches. Des putains de zicos pour un concert fort mitigé qui s'apparente parfois à une autothérapie.

T'en trouveras toi des éditeurs qui te paient le logis tiens ! Sound of the ESouth rules, hell yeah, et le retour à l'hôtel de passe se fait sans blème, vive donc les rencontres fortuites après la fuite du Mini-driver échaudé par un concert qu'il sentait venir pas top, merci quand même Tristan c'est toujours nailleceutouciyou ! 

Le lendemain, ou plutôt juste après puisque la nuit est presque blanche, une tasse (argh) de piment-thé plus tard, nous pouvons nous décider à décerner le prix de l'hôtel de l'année à celui à qui nous ne ferons pas de pub : murs en papier, chasse d'eau à volonté propre, porte éclatée, fenêtre itou, table à géométrie variable, même les cintres sont cassés, le terminal de carte bleue marche lui très bien, quelle arnaque les étoiles ! Rien ne vaut la terre ferme ?!

 

© Photos ==> Happy Steeve

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

hard rock fm deep purple cd
jess franco film servais noir bluray
oury de funès montand comédie film