Une paye depuis la dernière rencontre entre la Church et la Mort au Napalm !!
Alors pas question de louper ça. Pour multiplier l’effet, convier un pote qui n’aime pas le metal (dans le sens large) et juste lui sussurer la puissance à venir, mais sans plus. Henri (Ha, c’est l’prof !) in. Sauf qu’avant, deux groupes sont annoncés, passons donc à table en convives disciplinés. Ouais, bon, disons, allons jeter un œil pour commencer.
GRANDIZER est dans la place sans véritablement être EN place, les débuts sont laborieux et pour le style perpétré : étrange, c’est le moins que l’on puisse dire, que ce mélange genre psy-core : une basse et un chant qui braille, une batteuse et un clavier psyché qui sonne de dehors, dixit Henri, toujours à l’affut de mots-joujoux, comme s’ils avaient redécouvert la Sega Mastersystem et le son qui va avec ?! La reprise de l’hymne Holiday in Cambodia est un poil massacrée même si bonne idée que voilà. Tout n’est quand même pas à jeter, on se demandera juste ce que fout le groupe sur une telle affiche.
EVIL COUNTRY JACK a beau systématiquement débecter les pièces de musée intégristes qui composent - heureusement - une partie du public, ce groupe est juste barge, comme l’étaient par exemple les excellents CARNIVAL IN COAL, on a parfois la sensation louche que DESTRUCTION s’essaient à une reprise de Zappa, que Hasil Hadkins valse avec SLAYER et on pourrait jouer des heures à ce jeu... Notons la naissance du circle-pilier, un nouveau concept dansant qui fait fureur à la Place les soirs de grand vent. Ce groupe composé de musiciens affranchis de toute frontière est juste un spectacle ambulant qui mérite à lui tout seul une tête d’affiche avec n’importe qui en première partie vu que le groupe joue de tout, en même temps, à chaque instant. Vivement le prochain album que ces desperados de la muerte prévoient de sortir cette année, prière, Méchant Jacques de la Campagne, de me mettre de côté la version collector quelle qu’elle soit.
Le carpet-bombing sonore des Napalmipèdes de Birmingham n’a aucun besoin d’être présenté ou détaillé, les amateurs, présents en nombre, ont eu ce qu’ils venaient chercher, un défrichage à la serpette rouillée d’un cortex enrayé par la routine, un coup de batte en alu dans les noisettes, une semi-gaufre in ze nose que seuls Benny Hill et sa clique peuvent envoyer dans les tranches, et le bien que fait un groupe qui ne se renie pas et exhume ses violents classiques est incommensurable. NAPALM DEATH est venu, a vu et a botté des culs. Merci à la TAF de combler un vieux briscard comme votre non-serviteur, et un autre pour avoir fait du père Riton un adepte absolu d’EVIL COUNTRY JACK, une bonne suprise qui prouve qu’aller à l’aventure dans les salles underground peut équivaloir à une bonne pioche musicale. Presqu’envie de dire que la vie est belle mais faudrait voir à quand même pas déconner non plus hein ?!
Spéciale Ged-y-casse à Jérôme (No sleep at the wheeeeels !!), Marc, Angel et à Slammin’ Matt.
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