Chroniques vinyles
12
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Une méchante tuile comme le départ furax de Ritchie Blackmore en 1974 ne pouvait qu’entraîner de sévères déconvenues à DEEP PURPLE.

Le recrutement de l’américain Tommy Bolin n’est pourtant pas à remettre en cause, celui-ci prouvant le plus souvent qu’il mérite carrément son poste. C’est plutôt l’emprise de la paire Coverdale / Hughes sur le groupe, croissante depuis son arrivée pour l’album Burn 1, qui fait de Come taste the band, malgré le costaud et speed Comin’ home, l’album de trop s’il on se place dans la stricte perspective discographique du fil rouge DEEP PURPLE.

Sans le nom sur la pochette, on attribuerait sans nul doute de très bonnes critiques à ce croisement rock / funk / soul terriblement groovy, à l’image des chouettes I need loe Lady luck. Mais le fait que les musiciens tentent de faire survivre une marque de fabrique qui n’a plus lieu d’être est l’erreur majeure de ce disque. Heureusement, l’accueil globalement frileux du public et la drogue, problème sérieux pour plusieurs membres du groupe, faisant bien les choses, la tournée qui s’ensuit enchaîne les catastrophes. Un an après l’enregistrement de ce bizarre chant du cygne, DEEP PURPLE se sépare. Définitivement ?  

En attendant, pour récapituler, on peut dire que l’engrais pourpre donne naissance à de sacrées pousses plus ou moins rapidement : Blackmore cartonne avec son RAINBOW, Gillan monte le IAN GILLAN BAND, Glover entre dans la mémoire collective avec The Butterfly ball, Hughes entame une carrière solo en dents de scie tout en rejoignant son ex-groupe TRAPEZE pour une tournée, Jon Lord et Ian Paice participent à divers projets avant de rejoindre le WHITESNAKE de…David Coverdale. Quant à Tommy Bolin, il meurt (après la sortie de deux albums solo) d’une overdose d’héroïne fin 1976 à vingt-cinq piges, quel dommage.  

Couverture ouvrante sur de chouettes photos, les paroles sont imprimées (couleur pinard bien heavy-demment) sur la pochette intérieure.

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