Chroniques concerts
29
Jan
2018

Tant pis pour la drache sooo fête triste, une date rare comme ça, on y va.

MY GREAT BLUE CADILLAC, un formidable groupe montpelliérain dont on vous a déjà causé 1, ouvre le bal juste après l’apéro avec un duel intense entre basse et batterie, un affrontement entre gothique méchant, drone et post-punk lors duquel les deux musiciens chantent et imposent avec un impressionnant charisme leur rythme à un public sous le charme de compositions tendues que la position face à face de Louise et Eddy rend plus intenses encore. On ne saurait trop vous conseiller d’aller écouter ce groupe et de courir les voir en concert tant celui-ci fut à la hauteur : énorme.

Les légendaires T21 prennent rapidement - c’est assez rare pour être souligné - la suite et, après la déflagration précédente, on se demande s’ils relèveront le gant. Heureusement, c'est bien connu, l’élégance ne meurt jamais et les fans sont ravis de retrouver à Montpellier un groupe qu'on n'y attendait plus. Car avec leur cold rock pop mélancolique parfois mâtiné de sonorités industrielles, les frangins Lomprez s’en sortent bien avec un set qui comporte pas mal d'extraits du dernier disque mais aussi les classiques de l’âge d’or. Quarante années de carrière discrète mais influentielle condensées en un moment qui a parfois quelque chose de la cérémonie. L’auditoire semble aux anges, sauf ceux qui, comme d’habitude, sont venus pour une raison précise : râler (la voix, le pupitre, blablabla) et se demander ce qu’ils foutaient là (that’s ZE couestcheun mon con !). On a préféré écouter, boire et causer rock avec des passionnés. Chacun son truc !   

Spéciale Ged-y-casse à Tara et Pierre, Maria et Seb’ (sans gros cheveux !) et Fred, ze seurpraïze ov ze naïte !

 

1 voir au moins MY GREAT BLUE CADILLAC [Fra] S/t (Autoprod) 2013 en attendant la suite.

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