Chroniques concerts
27
Fév
2018

Et un concert surprise, un !

Pas question de louper les copains des VIEILLES PUTES. Le bassiste a beau déclarer de façon péremptoire « Ce soir j'ai mis un pantalon, vous verrez pas mes bonbons » (rapport au fait que la robe est en général de rigueur), ce n'est pas pour ça que les montpelliérains sont venus faire de la figuration. Le fameux et facétieux quatre-cordiste au rire de pirate, on ne le dit pas assez souvent, est un sacré musicien qui a beaucoup de mal à se dissimuler derrière une dinguerie scénique de tous les instants. Le punk trash et destroy du groupe, mené par une Sophie enragée, fait son petit effet malgré l’apathie du public à l’exception de trois olibrius désormais officiellement qualifiés de « Vieilles brutes », on est toujours hyper content de revoir ces furieux toujours en forme et prompts à partir en couille à la première occasion, par exemple pour instaurer le décor sonore d’un éventuel bateau qui restera dans les annales, leur Rime of the ancient mariner à eux, putes dans les cales comprises. Du léger, du subtil, voguant droit le soleil levant.

C’est justement du Japon, notez une transition magnifique s’il en est, que nous arrivent THE TOMBOYS, un quatuor 100 % féminin comme ne l’indique pas le nom du groupe et dont le set réjouissant va se caractériser par un rock garage punky super pop et super sexy, imaginez donc un délire bubble gum ultra mignon à la RAMONES meet les STRAY CATS et les BEACH BOYS dans le local des GREEN DAY. Ouais, t’as raison, on adore les images biscornues ici. On est franchement heureux de faire la découverte de ce groupe de sirènes fringuées façon lycéennes délurées qui secouent les crinières et sautent partout, et encore plus de voir que les gens, habituellement dans le coma les jours de concerts gratuits (!!), ont pris le temps de sortir pour voir un concert des plus rafraîchissant, encore plus un dimanche soir où rien n’était gagné. Domo arigato les filles pour ce putain de bon moment que l’on aurait bien prolongé un peu plus tard dans la nuit mais bon, see ya on the road !

Spéciale Ged-y-casse à David et aux « Vieilles brutes » (Thierry et Kébra, on reforme le trio quand vous voulez !).

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