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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Paranoïa rassure tout le monde d'entrée,
le tempo, l’agressivité, les textes vindicatifs en français (imprimés dans le livret), tous sont au rendez-vous de ce septième album studio des basques de KILLERS dont seul le logo a été retouché sur cette pochette superbe.
Le groupe, qui hormis un live 1 (premier disque pour le label Brennus d’Alain Ricard), n’avait rien sorti depuis 1996 n’a pas chômé pour autant, ce ne sont pas moins de seize titres (pour plus de soixante-dix minutes de programme !) que l’on retrouve ici et autant de traits envoyés en direction de l’avenir incertain, des incapables au pouvoir, de l’hypocrisie ambiante, des moutons religieux, de l’humain dans son ensemble pour son attitude envers sa planète et sa propre espèce…
Quelques morceaux sont particulièrement réussis, comme Allez vous faire… qu’un MEGADETH post-Rust in peace n’aurait pas renié, la déflagration Paranoïa, le coup de poing punky Jurez, Arrantzale (traditionnel de GUK métallisé) en basque apporte quant à lui une touche exotique, ce très bon Fort intérieur, certes un peu long, promet death-y-dément un avenir radieux pour le seul groupe heavy metal à français à n’avoir jamais arrêté de jouer. Mais voilà qu’une fois de plus, Bruno se retrouve seul après dissolution et refonde le groupe pour la suite.
[Le groupe a depuis réédité nombre de ses disques de son côté et les vend à des prix modiques, allez donc jeter un œil http://www.killers.fr/]
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Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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