Chroniques vinyles
01
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

On a toujours senti chez DEF LEPPARD le souhait de cartonner aux États-Unis,

particulièrement sur Pyromania 1 où le groupe avait vraiment bossé sur un son lisse, multiplié les sons synthétiques, les chœurs pop, et accouché d’un album hard FM assez loin de ses débuts plus percutants 2.

Mais ce n’est rien comparé à Hysteria qui apparaît longtemps après, d’abord à cause d’un accident de caisse du batteur Rick Allen qui lui coûte un bras en 1984 mais PAS sa place dans le groupe (vous devrez chercher longtemps avant de trouver une telle preuve d’amitié dans l’histoire du rock), il se fait même fabriquer un kit de batteuse adapté.

Ensuite, une valse de producteurs ralentit encore la gestation de l’album qui au final démontre une énorme travail de fioritures qui sabotent complètement, au regard d’un pur fan de rock, des compositions qui ne ressemblent plus qu’à une compilations d’essais de refrains qui ne bottera pas, c'est le moins que l'on puisse dire, les fans de grattes, celles-ci étant trop en retrait, sans parler de l’infect son synthétique de la batterie, pour pouvoir parler ici du rock, encore moins de hard.

Bien évidemment le grand public lui va adorer cet album qui se vendra à plusieurs millions d’exemplaires, peut-être grâce à une surabondance de singles, de plus adaptés en clips et matraqués à donf. C’est pas demain la veille que les anglais vont refaire péter les watts.

1 voir DEF LEPPARD [Uk] Pyromania 12’’ (Vertigo) 1983

2 voir DEF LEPPARD [Uk] On through the night 12’’ (Vertigo) 1980 et DEF LEPPARD [Uk] High’n’dry 12’’ (Vertigo / Phonogram) 1981.

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