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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Le très prolifique MAGON est déjà à la tête d’une discographie solide, et voilà qu’à peine six mois après In The Blue, A Night in Bethlehem sort comme un Diable hors de sa boîte.
Très psychédélique mais nanti de rythmiques qui ne dépareraient pas sur un album de new wave et de mélodies foncièrement pop, ce disque semble hésiter entre expérimentations perchées et volonté rock de faire bouger les arrière-trains. Et il a bien raison car cette double sensibilité fait du trip quelque chose d’à la fois varié et logique. L’artiste a su imprimer sa patte au programme, cette sorte de dandysme punkoïde dans la lignée d’un Lou Reed, cette sorte de facilité à changer de costume comme s’y amusèrent Bowie ou Dylan, autant d’influences prégnantes mais revendiquées. Et dire que MAGON compose et enregistre ses compositions aux multiples strates et ambiances tout seul, death-y-dément l’affaire est claire : on n’est jamais mieux servi que par soi-même. On souhaite désormais voir tout ça sur les planches, où MAGON partage l’espace avec trois musiciens, à suivre !
Au passage, joli choix que la gravure de Flammarion pour couverture !
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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