Chroniques vinyles
20
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Cette tour vitrée en flammes, qui n’a au passage rien à voir avec un avion qui se serait aventuré trop près de là,

prévient les fans du groupe : DEF LEPPARD va mettre le feu. Quelque part le postulat se tient puisque Pyromania se vendra par milliers de milliers de palettes dans le monde entier. Mais pour les fans des albums précédents qui se caractérisaient par un hard rock racé de grande classe 1, la réalité est tout autre. L’apparition gênante de claviers sirupeux, la multiplication de chœurs du même acabit et une production léchée visant clairement les grosses radios américaines (aaargh ! Photograph...) montrent un album bien moins incendiaire que prévu. Et c’est fort dommage car Rock ! Rock ! [till you drop], Stagefright ou Rock of ages auraient vraiment sonné autrement si on ne poussait aussi fort les musiciens vers le hard FM. De là à soupçonner Phil Collen, le nouveau guitariste qui remplace l’instable Pete Willis et de plus transfuge d’un groupe de glam, d’avoir amené des influences nauséabondes il n’y a qu’un pas mais après tout, c’est celui qui dit qui est. Et toc. D’autant que le monsieur n’a pas participé à l’écriture des morceaux, contrairement au producteur-gourou Mutt Lange. Mais caisse qu’il se passe donc chez le Léopard ? Les bras m’en tombent, reviendront-ils un jour dans le giron heavy ?

1 voir DEF LEPPARD [Uk] On through the night 12’’ (Vertigo) 1980 et DEF LEPPARD [Uk] High’n’dry 12’’ (Vertigo / Phonogram) 1981

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