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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Prendre le contrôle…
Avec une pochette qui n’est pas sans faire penser à un sacré disque des compatriotes POINT BLANK, OVERKILL rappelle, malgré la difficulté de faire mieux qu’un premier album du feu du Diable (voir Feel the fire) qu’il possède « la puissance de feu d’un croiseur » en ce qu’il s’agit de venger l’affront de tous ces groupes quittant un à un et sur la pointe des pieds le navire thrash déjà sacrément débordé par un underground vomissant tour à tour le death, le black deuxième vague, le grind, toujours plus vite, plus fort, plus méchant sur la route menant à un nihilisme bruitiste que des musiciens géniaux vont parvenir à transcender.
Pour le moment, de ce navire thrash, OVERKILL ne semble pas décidé à lâcher la barre à une énième girouette et, quitte à passer pour l’éternel second couteau, continue à livrer du lourd, du costaud, du 100 % pète-cou comme il sait si bien le faire sans révolutionner, juste consolider. En neuf titres puissants dont quelques hymnes ineffaçables (Deny the cross, Wrecking crew, Fatal if swallowed, In union we stand qui eut droit à son clip, voir ci-dessous, ou Electro-violence devaient déclencher de sacrés pogos dans les clubs amères-loques…), les new-yorkais continuent leur chemin en se foutant pas mal des regards obliques.
Ça fait bien plaisir à ceux qui ont toujours aimé le groupe, ce qui est heavy-demment notre cas depuis des lustres, on note aussi l’apparition de la chouette chauve-souris crâneuse du groupe qui réapparaîtra sur le prochain album avant lequel se tire le batteur Rat Skates, fin d'un époque. Son successeur saura-t-il maintenir le tempo baston du groupe ?
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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