20
Oct
2017

Passionné de cinéma depuis toujours,

journaliste, écrivain, scénariste et réalisateur ultra prolifique de la fin des années 50 jusqu’au début des années 90 (plus de soixante films au compteur, ça commence à faire), Umberto Lenzi s’est illustré, comme la plupart de ses collègues de la même époque, citons au pif Lucio Fulci, Sergio Martino, Gianfranco Parolini, Enzo G. Castellari ou Antonio Margheriti, par une propension certaine à suivre les modes (aventures, peplum, espionnage, guerre, western, horreur, gore et tous les autres…) tout en créant un style frisant parfois le génie - pour les amateurs de Bis s’entend - ou tutoyant souvent le film de série.

Pourtant, ses nombreux poliziesci ou ses films de cannibales (dont il est pour rappel le lanceur en 1972) restent de jolis petits délires parfois pas fins mais souvent hyper énergiques, il était, encore une fois à l’image de ses collègue de division, un des symboles d’une époque révolue depuis disons la mort de la VHS, et il va nous manquer. Les rares qui restent encore debout doivent commencer à sérieusement trembler, et nous avec…

On se demande maintenant quand cet éternel anarchiste qui s’était mis à l’écriture de polars se déroulant dans les années 40 avec comme héros un flic antifasciste, Bruno Astolfi, sera traduit en français, on en serait foutrement ravi. Mesdames-messieurs les éditeurs sont priés de faire un effort !

P. S. : parce qu’on est fan et qu’un hommage sera difficile à mettre sur pieds pour le moment, nos idoles tombant comme des mouches en même temps que nos amis, on vous livre ici une petite liste de chroniques au sujet des œuvres du maestro, ciao Umberto ! Cliquez sur Umberto Lenzi.

 

[Photo : Umberto Lenzi au Sitges Film Festival, Octobre 2008, par Wstotler]

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