Chroniques concerts
12
Avr
2016

La foule défile à Béda oripeaux rouges en main en ce samedi matin

mais le cigare orange n'attend pas et démarre pour la capitale, s’ensuivra un tram paisible (pas de pétasse / kéké - barrez la mention inutile - hurlant dans l’aïe-phone aujourd’hui pendant le trajet, est-ce donc jour de fête ?). Après avoir tèj’ le sac chez l’ami Dubdub, il est déjà là le temps de l’interview auprès de MARS RED SKY 1 puis de la dégustation de la Barista Chocolate avec le taulier, une splendeur - qui tape - si tu apprécies mousse et café sans pour autant pousser l’ananas.

Le concert annoncé bondé approche et il se trouve que MARS RED SKY joue en premier ce soir, un petit appel aux potes s'impose car il aurait été dommage de voir ces pignoufs louper cette démonstration de force entre puissance et sérénité que l’on avait déjà ressentie à l’écoute de Apex III, le dernier album du trio (voir MARS RED SKY [Fra] Apex III (Praise for the burning soul) (Listenable Recs) 2016) dont les extraits se révèlent d'une puissance surmultipliée sur les planches. Plus encore qu'à la TAF la dernière fois où nous vîmes le groupe, MARS RED SKY inspire la pensée que le groupe est particulièrement dans son élément dans les clubs surchauffés (Friendly fire, isn't it ?), d'autant plus que celui-ci est bâti de pierre et de bois vénérables, malgré l'ovnicité du concept MRS, l’histoire terrestre résonne aussi dans les entrailles du sombre ovin de nos amours.

Le cas STONED JESUS est plus épineux car on ne s’attendait pas à terminer la soirée avec un groupe inconnu de nos services, mais sa prestation n’en est pas moins passionnante malgré une soirée qui se déroule à la festive. Les ukrainiens évoluent sur un terrain musical plus expérimental, parfois grungy, parfois noisy, avec une propension certaine à la mélancolie alors que le rêve intersidéral des précédents sonnait comme une invitation au voyage sans vrai retour. Des morceaux plus rentre-dedans viennent parfois secouer les organismes des ouailles nombreuses de STONED JESUS, on s’attachera certainement à écouter les albums d’une discographie visiblement fournie pour se faire une idée plus claire et, bordel, tenter d'être à la page pour une fois.

Spéciale Ged-y-casse à Pierre, Fred, Chris et tout le Mouton Noir, à bientôt sur la route !

1 voir MARS RED SKY [Fra].

Black Sheep Montpellier

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