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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
[Publié à l'origine dans Le Petit Agenda Aude-Biterrois de décembre 2019]
VERDUN : quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle…
Depuis sa formation à Montpellier en 2010, VERDUN (à ne pas confondre avec l’antique groupe punk des années 80) a méchamment roulé sa bosse ! Le désormais quatuor a joué beaucoup et pas loin de partout (wow, la Russie même a succombé devant l’aura menaçante de la Bête !), sorti un EP et un premier album remarquables 1, est-ce que le « petit » deuxième irait dans le même sens ?
On a la joie de répondre oui à la question, la production monstrueuse rendant justice à ce mastodonte de sludge / doom d’une incroyable puissance. S’il est un disque qu’il vous faut passer très fort pour gâcher pour toujours les fêtes de Noël en famille, c’est bien celui-ci (et on compte bien l’utiliser de notre côté) : les rythmiques pachydermiques, le chant tout en souffrance, l’ambiance dépressive à souhait, tout y est pour faire dégager hors de vue les tatas qui piquent et les obèses à bonnets rouge, le seul cadeau que l’on souhaite après tout, c’est la liberté de faire ce que l’on veut, par exemple headbanguer lourdement devant des baffles crachant à fort volume une vision sombrissime du monde, pas vraiment loin de ce que nous offre la réalité.
Cet album, avis aux matérialistes velus, est pressé en vinyle (double et en partie sur cire colorée), en cassette et en CD, les geeks pourront de plus acheter ça de façon digitale. Tout le monde il est content, et il ira mieux quand il aura pris ça dans la gueule, bonne(s) fête(s) Paulette !
1 pour en savoir plus, clique sur le nom du groupe en rouge !
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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