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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Comme pour la réédition du premier album (CIRITH UNGOL [Usa] Frost and fire (Metal Blade Recs) 1981 Réédition 1999),
c’est King Fowley qui se charge d’écrire un article au sujet du King of the dead, un album extraordinaire une fois de plus illustré par une peinture traumatisante de Michael Whelan. La voix typique de Tim Baker, haut perchée et éraillée au point qu’on l’aime inconsidérément ou qu’on la déteste ardemment, fait toujours son effet sur de longues compositions alambiquées, épiques et foutrement heavy qui rappelleront le meilleur du metal, à savoir les débuts de BLACK SABBATH et IRON MAIDEN, MERCYFUL FATE / KING DIAMOND pour le côté théâtral de l’ensemble et MANOWAR juste pour ce son de basse qui claque la feuille. Sauf que là où on entend ces influences, trône aussi une forte personnalité soutenue par une volonté farouche de CIRITH UNGOL de contrôler son art et se foutre de ressembler à tel ou tel, ou des styles à la mode, comme de son premier bracelet clouté. Et le son délicieusement suranné de l’album apporte lui aussi un plus à l’ensemble. Finger of scorn, Master of the pit ou Death of the sun sont d’absolus classiques underground du genre et Toccata in Om une redécouverte électrocutante de Bach. En bonus, on trouvera un morceau live enregistré en 1984 : Last laugh, datant de la démo de 1979. Heavy metal is the law, et King of the dead en est un fier garant.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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