Chroniques DVD
05
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : le seigneur de guère…

Scénar : en Normandie au XIème siècle, une lutte s'engage contre les Frisons qui multiplient les attaques sur la côte et Chrysagon de la Cruex est choisi pour faire face aux envahisseurs sur place. Le guerrier se rend sur une terre que lui a offerte son duc, une terre qui semble d’emblée maudite aux yeux de ses hommes, sûrement à cause de traces de mystérieux rituels païens, mais il est déterminé à s'en emparer et à l'occuper. Une attaque soudaine des Frisons le fait prendre ses gourdins en polystyrène…euh ses armes mais si le chef des assaillants réussit à s'enfuir, ce n’est pas le cas de son jeune fils qui a l'intelligence de cacher son identité. Pour aggraver la situation de Chrysagon, il se brouille avec son frère et, plus grave, quand une donzelle dont il s’est épris épouse son promis, il impose son droit de cuissage à celle qui l’a envoûté puis l’enlève, ce qui ne va faire que provoquer la haine des paysans envers leur nouveau maître. Bon chance, « seigneur » !

Quatrième film de Schaffner (Patton, Papillon, Ces Garçons qui venaient du Brésil…) pour le cinéma après une longue carrière pour la télévision et le premier qu'il tourne avec Charlton Heston avant le légendaire premier épisode de la célèbre série de science-fiction La Planète des singes, Le Seigneur de la guerre a très mal vieilli au niveau de l'image même si les décors peints sont parfois assez drôles et la tour très belle. Charlton Heston apparaît totalement ridicule avec sa coupe au bol, les effets spéciaux sont très légers (rapport au niveau du budget ?) et le déroulement de l’intrigue n’est pas une véritable réussite avec un rythme général assez lent, on attendait plus de guerre de ce seigneur et moins d'atermoiements, on s'ennuie ferme pendant les interminables scènes d'assaut et les acteurs ne font pas grand chose pour que l'on s'amuse…

Et c’est franchement dommage car les films décrivant une période pareille, coincée en gros entre la fin des invasions barbares et le Moyen-Âge de la chevalerie, ne sont pas nombreux, on aurait aimé tenir un film à la fois crédible (ce que Le Seigneur de la guerre parvient à être parfois) et habité par un souffle d’aventure qui tient en haleine (c’est là que le bât blesse). Comme tout film plutôt méconnu par rapport aux grands succès d’un genre qui a eu ses héros et ses histoires mythiques, ce film mérite sûrement un visionnage quand même, ne serait-ce que par curiosité.

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