Chroniques CD
22
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Malgré le régal intersidéral ressenti avec toute la discographie précédente du groupe 1,

IRON MAIDEN passe avec Powerslave un nouveau stade, celui de stars incontournables, inattaquables, inaccessibles.

Le speed Aces high l’assure, on va en prendre plein les feuilles (après les yeux confisqués par Derek Riggs, toujours aussi fascinant avec ses pochettes dingues, pleines de détails et de clins d’œil), IRON MAIDEN développe ici une puissance folle tout en gardant la fluidité qui a fait de la formation une légende mille fois copiée, jamais égalée une seconde. 2 minutes to midnight, le single sorti en avant-première, enfonce le clou avant, inattendu, un instrumental, Losfer words (Big ‘Orra), qui prouve qu’on n’a pas toujours besoin d’un chant fédérateur pour accrocher avec un morceau qui maintient un rythme d’enfer comme le génial morceau suivant, moins connu que beaucoup qui le méritent moins : Flash of the blade, attaque imparable de heavy assez speed et mélodique (ce morceau apparaîtra dans le film Phenomena de maître Argento).

Dans la série films, comment ne pas penser aux Duellistes de Ridley Scott ensuite avec…The Duellists, plus tranquille mais pas moins entraînant avec des mélodies-hameçons hyper-efficaces et du solo qui tue ? Après un clin d’œil à The Prisoner (chuis pas un numéro, bord’Hell !!!) avec l’échevelé Back in the village, Le groupe offre pour finir une dernière partie juste impériale avec deux classiques parmi les classiques ! Powerslave, plongeant avec brio l’auditeur dans les sinistres mystères de l’Égypte antique (Dickinson s’y montre tout à fait incroyable) et Rime of the ancient mariner, adaptation musicale épique du poème magnifique de Samuel Coleridge 2 de plus de treize minutes ! Tout ça additionné donnant à entendre une album à un cheveu de la perfection à tous les niveaux (boum, cette production de Martin Birch déboîte), ARGH !

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2 voir Le Dit du vieux marin de Samuel Taylor Coleridge (Voiles / Gallimard - 1978).

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