Chroniques cassettes
20
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Les roulements introductifs de Where eagles dare (qui plus est inspiré d’un de nos films du guerre préférés, voir Quand les aigles attaquent de Brian G. Hutton (avec Richard Burton, Clint Eastwood...) 1968) donnent le ton,

si ce quatrième album d’IRON MAIDEN doit cartonner, ce sera tout en finesse.

Le rythme étrange de ce premier morceau, affranchi de tout simplisme rock et peut-être même progressif dans son genre, étonne par une fluidité pas évidente au départ. C’est la Bible qu’évoque ensuite le sombre Revelations, autre magnifique morceau long et alambiqué, cette fois signé Dickinson. Trois tubes s’enchaînent ensuite, tout simplement : Flight of Icarus, Die with your boots on et The Trooper se plaçant dans la setlist de rêve de tout fan de MAIDEN. Still life, dans le genre complexe, n’est pas de la tarte non plus pendant une balade non sans dommage dans la psyché humaine. On a d’emblée été fan du rythme tout en cavalcade de Quest for fire, morceau qui n’a pourtant pas dû être joué souvent live, et c’est bien dommage, même chose pour Sun and steel (Mishima serait-il dans la place ?), c’est To tame a land qui ferme la boutique et laisse rêveur : mais d’où sortent donc ces mélodies ensorcelantes, ces rythmes presque orientaux que l’on verrait si bien illustrer une des aventures du guerrier Conan ?

Encore un album bourré de références dont les paroles nous ont fasciné jusqu’à ce jour (la bande de la cassette est d’ailleurs morte ce jour, quelle tristesse) et un pur joyau quasiment du même niveau que les deux premiers divins albums de la Vierge de Fer 1. Si les MAIDEN en photo autour de la table ne semblent pas goûter le menu servi, on est nous sous le charme de cette livraison directement légendaire, au même titre que les disques précédents. Ah, et cette jaquette bizarrement placée à l'envers continue d'intriguer des décennies plus tard !

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