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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Des siècles qu’on n’avait pas tenté l’écoute d’un nouvel album de MEGADETH.
Et Dystopia est dans ce contexte une excellente surprise car il présente un groupe visiblement en forme avec à la gratte Kiko Loureiro (ex-ANGRA), une nouveauté qu’on n’avait pas reçue sur nos téléscripteurs, bien éloignés il est vrai des grooosses machines. L’alchimie avec le patron Mustaine semble fonctionner vu le festival de riffs et de soli que l’on se mange en pleine tronche pendant plus de trois quarts d’heure, essayez par exemple Post American world (et son discours si…américain). La section rythmique n’est pas en reste (Dave Ellefson s’énerve même quelque peu sur Fatal illusion et Chris Adler, batteur temporaire issu de LAMB OF GOD, sans en mettre partout comme un saligaud, avoine tout de même correctement). Et comme le monsieur rouquin s’est enfin décidé à chanter sur un ton qu’il pourra ne pas systématiquement charcuter en concert, hosanna au plus des cieux, les petites bombes que sont The Threat is real, Bullet to the brain et Dystopia ravissent des feuilles depuis longtemps affamées de Mégamort. Est-ce que l’on va pour autant aller danser nus sous la pluie et déclarer cet album parfait ? Nan, bien sûr, mais c’est toujours un plaisir de voir revenir au premier plan des idoles d’antan. Les fans de Countdown to extinction * devraient apprécier cette sombre chose, ainsi que les blasés de l’univers « metal-only » car ici les textes parlent de la vraie vie, surtout quand elle n’est pas drôle. Si tant est qu’elle puisse l’être parfois, on est d’accord.
* voir MEGADETH [Usa] Countdown to extinction (Capitol Recs / EMI) 1992
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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