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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
[Publié à l’origine dans Abus Dangereux N°120]
On peut discuter de tout mais pas avec n'importe qui. Mais ça, l'entité DIAPSIQUIR s'en tamponne éperdument et envoie à la face d'une société lisse à en glisser dessus un maelström sonique qui pourrait évoquer l'improbable rencontre entre MYSTICUM, STUPEFLIP, Costes et le Toxytt de Cheyco Leidmann côté graphique.
Autrement dit un univers atrocement cru mais non dépourvu d'humour où se baladent main dans la main paradis artificiels durs, post-poésie cradingue couleur ville et schémas musicaux complètement barges puisque le magma contient du metal, des samples en nombre incalculable mais aussi de la chanson piano-bar destroy et des phrasés hip-hop pas du tout déplacés.
Ce que les gens vont penser de cette noire étoile filante importera peut-être peu à son auteur déjanté, « seul au final mais salement vrai ». Mais le premier qui dit qu'il est resté indifférent pendant l'écoute peut, sans diplôme aucun, arracher des dents dès demain. Ou éventuellement se lancer dans la politique.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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