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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
[Publié à l’origine dans Abus Dangereux N° 130]
On avait vu repartir le metal vers ses racines blues ou punk ces dernières années, mettant par là même un peu trop vite de côté la technicité d'une frange de la scène, AERIS est là pour rappeler que ça peut tricoter sec au lieu de blaster à la mords-moi-ce-que-tu-veux. Privilégiant ambiances progressives aériennes et chutes de plomb guitaristiques sombres, le groupe surprend, cela va sans dire, quand il emprunte des chemins (Hidden sun) que ne renieraient pas (tout de suite) certains groupes de black metal pilleurs d'un drone cavernoïde funèbre ou contrebandiers du MAGMA le plus affreux ; et si la pochette annonçait franchement du casse-noix, l'habit ne fait pas le Diable, c'est bien une petite mandale que te tirent sans ménagement Bambi, Némo et leurs amis ecclésiastiques.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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