Chroniques CD
16
Mar
2021

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Superbe pochette pour commencer la dissection de ce digifile top classe (well done, Guibz !),

l’emballage contient aussi un livret dépliable offrant aux yeux les paroles encore une fois mises en valeur par un travail d’illustration fort réussi. On y apprend aussi que l’album est inspiré des œuvres de Dan Simmons au cas où le titre n’ait pas encore fait tilter le rat de bibliothèque chevronné. Et qu’un paquet d’invités a fait le déplacement (M’sieur A. K. est-il en forme ? Long time no see bro !) afin d’ajouter à l’univers déjà très foisonnant de SOL DRACONI SEPTEM quelques astéroïdes à l’édifice.

Le dark metal à tendance death du trio nantais remplit plutôt bien sa fonction de retranscription / accompagnement des Cantos de Simmons, multipliant les ambiances, le tempos et les voix, agrémentant même, sans défriser un chroniqueur pourtant violemment allergique à ces instruments, des parties de saxophone bien vues et d’un omniprésent clavier tout à fait dans le ton spatial de l’ensemble, provoquant parfois des associations d’idées entre post-rock, ARCTURUS, HAWKWIND et certaines bandes originales SF pas désagréables. Rapport à des descriptions lues ici et là, on cherche encore le black metal (sans une seule mention de Satan = oublie !) mais aussi l’industriel.

Mais que les étiquettes aillent rôtir en Papouasie-Nouvelle-Guinée, SOL DRACONI SEPTEM en à peine trois quarts d’heures a su convaincre que le futur lui appartient s’il persiste à soigner ses prochaines sorties comme celle-là, d’autant qu’on s’y abreuve avec plaisir de sons et d’approches inhabituelles, en tout cas pas forcément attendues par un hardos revenu de tout qui verrait même avec plaisir un retour du côté progressif / littéraire des choses, le primaire ayant ses limites. Et comme ces périodes merdiques nous laissent le temps pour la réflexion, autant que cela soit autour de recueils si pas réellement iconoclastes, au moins un minimum inventifs.

Et on va même se le remettre tiens. Fais de même si tu le veux, en cliquant sur le lien ci-dessous. Si tu as l’occase (malgré un nombre ridicule de copies), chope-le en vinyle, perso on l’aurait fait si madame 19 n’avait pas flingué l’écureuil rouge de la banque.

https://soldraconiseptem.bandcamp.com/album/hyperion

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