QUEEN [Uk] A kind of magic 12’’ (Pathé Marconi / EMI - 1986)

On l’a vu ¹ , QUEEN s’investit pour le film Highlander et finit par assembler tout un album parfois hétéroclite,

mais surtout très orienté pop de stade à synthé, ce dont nous avons ici une sainte horreur. Pourtant, des morceaux comme One vision ont leurs bons moments grâce aux sacrées parties de guitare de Brian May. L’incroyable voix de Freddie Mercury et la section rythmique de la mort composée de John Deacon et Roger Taylor ne sont pourtant pas à la ramasse, QUEEN est juste l’archétype du type de groupe « c’était mieux avant », à l’époque « No synths ! » où la batterie avait un son de batterie, où seul le piano était seul habilité à proposer ses touches, où la variété (dans le bon sens du terme) se limitait à une preuve d’ouverture d’esprit et pas à une façon de conquérir de nouveaux marchés.

Alors si, c’est vrai, on trouve les interventions de QUEEN dans Highlander tout à fait chouettes, cet album est trop éloigné de nos terrains de chasse pour pouvoir être exploré avec la même passion que ceux sortis avant 1979, et des One year of love (argh ce saxophone sans déconner !), Pain is so close to pleasure (ok pour la souffrance, tant qu’il y a le plaisir !) ou Friends will be friends (do you like ze guimauve ?) ne pouvaient que parvenir à détruire tout espoir. Heureusement la deuxième face occasionne un enchaînement sympa : le très beau Who wants to live forever si bien placé dans le film, et les plus costauds Gimme the prize, Don't lose your head (mouais, y a pas de quoi) et Princes of the Universe.

Mais bon. Soupirs.

Nos considérations n’empêchent pas que le groupe, malgré de vives tensions qui commencent à devenir habituelles entre ses membres, partira en tournée et fera un carton, personne ne se doute encore que Freddie Mercury ne montera plus jamais sur scène ensuite…

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P. S. : tu préféres les cassettes ? On a aussi en rayon, voir QUEEN [Uk] A kind of magic (EMI - 1986).