Chroniques CD
17
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Est-ce grâce à David Lynch et son Lost Highway (Heirate mich et Rammstein sont au menu de la bande originale) ?

Car c’est là où RAMMSTEIN surprend, les compatriotes SCORPIONS avaient mis des siècles à pénétrer solidement le marché amère-loque, les berlinois y parviennent dès la sortie du premier album (ce disque sort en novembre 1995, soit seulement deux mois après la version jusque là européenne et moins de deux ans après la formation du groupe), là-bas affublée d’une pochette moins « tout nus, tout bronzés » façon jeunesses hitlériennes au jardin (pour les esprits limités ou simplement ceux qui ne pouvaient traduire des textes en allemand facilement taxés de tendances diverses et variées parce que rocailleux à l’extrême) tandis que l’intérieur du livret est identique.

Le succès n’est pas immédiatement monstrueux mais l’intérêt est là comme partout ailleurs : death-y-dément doués sont ces six types se servant d’un horrible accident pour nommer un groupe OMNI (objet métallique non identifiable) et réussissant, avec une noirceur toute industrielle jamais remise en question, à faire danser le public rock sûrement pas habitué à devoir reprendre des refrains en allemand.

C’est ce que l’on appelle la nouveauté. Un sujet presque tabou chez les hardos.

P. S. : chronique de la version européenne : RAMMSTEIN [Ger] Herzeleid (Universal Music - 1995 Réédition).

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