Documentaire
07
Sep
2015

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

« On ne peut tricher avec la poésie. Si elle ne se vit pas à cent pour cent, l'œuvre n'existe pas ou devient insipide ».

L'humanité selon Jean-Michel Platier sera nouvelle quand elle se créera une culture sans se servir dans l'auge tendue par les médias et les pouvoirs de l'argent, ceux qui tuent le rêve et la créativité, qui voient « en la liberté des poètes, une menace » concrête. Nawakulture est, pour rappel, là debout face à la tempête à brandir aussi ce drapeau au nom de ceux qui ne basent pas leur culture sur des bribes pré-mâchées mais bien sur une accumulation d'expériences et de rencontres au plus près de la vérité en ces tristes temps des existences virtuelles et des personnalités inventées.

Quant au « processus indicible de la poésie », souhaitons que chacun, un jour et à sa manière, s'y essaie pour voir : fi des règles et des étiquettes, « écrire [...] Pour essayer de renaître, jour après jour » comme le souligne ce court essai de poésie progressiste et révolutionnaire dont les représentants sont « ancré [s] dans la vie » et ne manquent pas de courage pour la secouer, la défier dans ce qu'elle a de facile, de futile, de pervertie, par exemple par la consommation de masse et l'uniformisation. « La forme la plus révolutionnaire, la plus impertinente, la plus subversive qui soit : la poésie ». L'auteur ne conçoit rien en dessus et de toute façon, le poète n'est-il pas « toujours dans l'opposition, parce qu'il ne peut tolérer l'injustice des pouvoirs établis ni cautionner les compromissions » ? L'exemple de Maiakovski, chantre futuriste de la révolution russe toujours dans l'action, sert de filigrane : une vie d'exigence artistique loin des faiseurs « neutres » dont la position est bien pratique puisqu'ils se contenteront de regarder se passer les choses, « le temps leur prouvant à moyen ou très long terme qu'ils avaient forcément raison ». Bon, on peut tout de même se poser la question de savoir si le suicide du poète en 1930 n'est pas un peu idéalisé dans le propos mais après tout, « le poète porte le désespoir comme une seconde nature », d'où à défaut de savoir / pouvoir changer le monde, l'envie constante de changer DE monde ?

89 pages, 5 €

ISBN : 2930390123

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