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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Wow, « du passé faisons table rase », ou presque !
Al Jourgensen a certes gardé les mécaniques de la musique hell-ectronique pure et quelques sonorités stéréotypées, il a par contre sérieusement « futurisé » / corsé le cocktail musical / vocal comme le suggéraient déjà certains tics nerveux sur les précédentes réalisations 1.
Aidé de Paul Barker, Al déboule avec une méchante série de bourre-pif (les Deity et The Missing au tempo baston, Stigmata et son riff de la mort, le groovyssime morceau-titre…) bourré de samples divers mais la plupart du temps bruyants (Oliver Stone, The Devils de Ken Russell, Aleister Crowley, Sergio Leone ou encore la saga Alien glougloutent tous dans ce chaudron cinglé). Il branche également la machine à polémiques qui ne quittera plus MINISTRY (la couv’ made in Buchenwald pose déjà le truc…) et délivre par là même un des premiers monuments du metal punkoïde industriel et martial.
Un régal mais, pas d’inquiétude, le pire est toujours à venir !
1 voir MINISTRY [Usa] Twelve Inch Singles (1981-1984) (Wax Trax Recs - 1987) et MINISTRY [Usa] Twitch (Sire Recs / Warner Bros Recs - 1985 Réédition 1990).
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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