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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Déjà le quatrième album (en quatre ans !) pour la chanteuse stambouliote Gaye Su Akyol
qui, à l’instar de nombre d’artiste issus de la sphère anatolienne de la musique turque, joue l’injection de rock psychédélique, de surf, de disco mais aussi parfois de stoner / grunge, afin d’obtenir une mixture furieusement dansante et mélodique, accrocheuse et nerveuse, un « dragon anatolien » (c’est la traduction du titre) qui se révèle maître dans l’art de l’hypnose et de l’invitation à la transe.
Les sonorités kitsch / vintage, gentiment rétro-futuristes, de ce voyage en musique se marient parfaitement avec les données de son époque, créant pour l’oreille curieuse comme une sorte de pop universelle, c’est en tout cas comment l’explique l’artiste quand elle évoque la composition de ce nouveau répertoire mais aussi sa vision de femme sur Istanbul et la société turque, entre autre sujets qu’elle aborde avec Anadolu Ejderi, une œuvre foisonnante et énergique que l’on recommande chaudement aux fans d’ALTIN GÜN, BABA ZULA et consorts d’une part, mais surtout aux affamés de world pop / rock coloré et énergique.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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