|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
L’américano-irlandais David Carroll, bordelais d’adoption,
se pose dans la droite lignée de la musique folk à textes (en français ou en anglais, on préfère largement ces derniers) avec guitare, voix et harmonica, mais a su s’adjoindre d’une sacrée section rythmique contrebasse / batteuse et de tout un tas de musiciens divers avec qui il n’hésite pas à aller tutoyer blues, rockabilly et musique cajun, voire même le funky hip hop sur l’excellent Talkin’ Chicago blues.
Ce troisième album a été placé sous le signe de la décroissance et porte la marque du fait main (produit par le propre label co-fondé par l’artiste, Milk Music, le digifile est plié / imprimé artisanalement, contient un polaroïd - signé Toums - numéroté à la main…) et se situe le plus loin possible de tous les artifices numériques.
On est plutôt roots chez Nawakulture aussi, et si le style n’est pas celui que l’on écoutera des heures, on avoue volontiers avoir affaire à un album rafraîchissant et entraînant - même s'il peut se montrer grave à l'occasion d'un poignant Even your love can't save me - qui n’augure que du bon quant aux concerts à venir, le groupe n’hésitant pas longtemps avant de reprendre la route.
http://davidcarroll.tumblr.com/
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.