Chroniques DVD
15
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : SF vintage

Scénar : « J’aime jouer un petit peu avec les choses avant l'anéantissement » alors voilà que Ming L’Impitoyable déclenche des catastrophes sur la planète Terre, nouvelle victime de ses délires mégalomaniaques. Mais les Terriens ne vont pas tarder à lui montrer qu'ils m'aiment pas se faire malmener par des inconnus : ce grand blond baraqué et intrépide, le footballeur Flash Gordon, va par le plus grand des hasards changer le cours de l'histoire en s'opposant directement à Ming qui n'aurait pas dû secouer son avion, au prix des billets faut quand même pas déconner. Le savant Hans Zarkov, moqué par la NASA mais sûr de l’imminence d’une attaque extraterrestre, se voyant soudain abandonné par son acolyte habituel, c'est Flash Gordon qui pilotera à ses côtés, qu'il le veuille ou non, la jolie Dale Arden sera aussi embarquée dans la fusée qu’ils précipitent vers le « vortex impérial » de Ming. Et dire que la rébellion couve et qu’elle n'attend qu'un leader…!

Avec ce générique sur mesure orné des images du comics né dans les années 1930 de l’imagination d’Alex Raymond et du single bien connu des superstars britanniques QUEEN, le film commence fort, l’énoncé du casting est du genre solide (la sublime Ornella Muti, l’inquiétante Mariangela Melato, un jeune Timothy Dalton et le corpulent Brian Blessed s’ajoutent aux acteurs déjà cités en titre… On note que Sam J. Jones continuera une longue carrière fertile en…bouses) et le kitsch de la partie pour ce qui s'annonce au début comme un monument de science-fiction populaire à l'ancienne. Dommage qu’il ne tienne pas vraiment ses promesses sur la longueur, et atterrisse maladroitement en contrées série B mais Flash Gordon a ses bons côtés, notamment grâce à ses nombreuses touches de comédie, des références aux space operas à la mode de chez eux (comme Star wars et son univers foisonnant, eu pourquoi pas, humour, celui de Star crash ?!).

Bâti comme une sorte de conte de fée (forcément rétro-)futuriste avec ses monstres et ses princesses, ses sorciers et ses guerriers, Flash Gordon cumule les décors rigolos comme tout à la manière des bons vieux films d'époque en Italie (d’où provient d'ailleurs le célèbre producteur du film, Dino De Laurentiis) chez Mario Bava ou Antonio Margheriti, voire les spacitudes d’un Barbarella par exemple, les costumes extravagants (celui de Max von Sydow était si lourd qu'il nécessitait des prises de vue très courtes, celui du héros se limitant lui à un t-shirt…à son propre nom !), particulièrement quand les différentes races rivales se pressent pour déposer un tribut aux pieds de Ming qui se déclare « empereur de l'univers », figure très fasciste dans le genre, certains décors, la symbolique, la mise à mort par le gaz font d’ailleurs très nazis sur les bords. Pas forcément le film du siècle donc, mais un petit moment sympa d'aventures cosmiques.

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